mercredi 8 février 2012

Dominique, l'île verte et sulfureuse...

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L’Île de la Dominique est située en plein cœur des petites Antilles, au nord de la Martinique et au sud des Îles des Saintes et Marie-Galante, deux des Antilles françaises dépendantes de la Guadeloupe. Elle mesure 46 km dans longueur, sur 25 km dans sa largeur. L'île est composée d'une chaine de hauts pitons dont le plus élevé, le Morne Diablotin culmine à 1 447 m. La Dominique jouit d’un climat tropical avec des pluies abondantes qui alimentent les chutes d’eau. Il y a environ 30 chutes d’eau formant des piscines naturelles, des sources d’eaux chaudes, 365 rivières et 6 sortes de forêts tropicales dont la célèbre « Rain Forest » unique en son genre. Le Parc National des Trois Pitons a été classé au Patrimoine Mondiale Naturel par l’UNESCO.

Cascades, vapeurs d'eau chaudes et chutes d'eau...


Le midi, on s'est arrétés manger un morceau dans un petit endroit sympa, à la vue imprenable...



Allez, un peu d'histoire...
L’île avait été initialement peuplée par des Indiens Arawaks, puis par des Caraïbes.

Le dimanche 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage aux Amériques, Christophe Colomb longe les rivages de l’île qu'il appelle ainsi Domingo - dimanche en espagnol -, d’où proviennent ses noms actuels : Dominique, en français, et Dominica, en anglais.

Les Indiens caraïbes doivent leur vie aux reliefs escarpés de la Dominique, ses forêts denses et sauvages. Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île bien avant que Christophe Colomb ne la découvre. Mais c'est ici seulement, cachés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination.

En 1625, lors de la guerre de Trente Ans, les Espagnols laissent la place aux Français puis au cours du XVIIe siècle, Français et Anglais s’affrontent pour gouverner l'île. Deux fois leurs canonnades détruiront totalement Roseau.

Le Fort Shirley surplombe l'entrée de la baie
En 1660, Français et Anglais abandonnent l’île aux Caraïbes et la déclarent zone neutre pour mettre fin aux conflits, par la signature d'un traité de paix entre les Français, les Anglais et les Caraïbes.

Déjà installés à la Martinique et à la Guadeloupe, les Français s'implantent petit à petit à la Dominique en y introduisant la culture du café. Ils importent des esclaves africains pour combler la main-d'œuvre dont ils ont besoin.

Mais les Britanniques s'approprient de nouveau l'île en 1759. À l'issue de la guerre de Sept Ans, par le traité de Paris (1763), la France cède la Dominique à l’Angleterre ; mais entre 1772 et 1814, les Français rompent le traité et s’emparent par deux fois de la Dominique.

En 1814, après une dernière tentative de reconquête en incendiant de nouveau Roseau, les Français abandonnent définitivement l’île en échange d’une indemnité et cette dernière redevient britannique.

En 1898, l'île reçoit le statut de Colonie de la Couronne britannique.

En 1956, elle acquiert son indépendance au sein de l'éphémère Fédération des Antilles britanniques et, en 1967, elle devient État associé au Commonwealth et entame l’installation d’un régime démocratique.

L’indépendance de la Dominique est déclarée le 3 novembre 1978, lors du 485e anniversaire de sa découverte par Christophe Colomb.

Arc en ciel après les averses sur le mouillage. Anse de Portmouth...

Une bestiole...

Une autre bestiole... En pirogue, à la rame et à la découverte de l'Indian-River et sa faune et flore riches...



 En ce qui nous concerne, nous nous sommes promené sur cette île avec plaisir, les habitants y sont accueillants et souriants, instinctifs et jovials, spontanés et serviables. Maintes randonnées sont à faire pour découvrir les charmes des cîmes montagneuses mais nous nous sommes contentés de parcourir les sentiers menants aux chutes d'eau (les Trafalgar Falls), puis après les hydro-massages naturels de ces rivières fraîches nous goutâmes aux joies de la beatitude en flottant dans les sources d'eaux chaudes issues des sources volcaniques de la région. Nous avons nagés dans la réserve marine de la pointe Scotts-Head (près de la plage Champagne) et découvert coraux et faune sous marine variée... Nous avons remonté les rivières riches en faune et à la flore tropicale variée et démesurée...

Notre Capitaine et Daniel, skipper de Karkaïla au pied des chutes d'eau de Trafalgar-Falls, le courant est fort, la température de l'eau est fraîche, mais que c'est bon et vivifiant !
Puis, après le massage à l'eau froide, le bain d'eau chaude dans les sources volcaniques au beau milieu de la forêt...

 










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