jeudi 30 juin 2011

La Sidreria...

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Bien entendu, on y fait du cidre... Bien entendu, on y boit du cidre, directement à la barrique, un peu à la manière des chais du bordelais car c'est avant tout un lieu de production. Mais aussi... on y mange !
 Pas chichi ni tralala, on est accueillis en toute simplicité avec le sourire de ceux qui aiment recevoir ceux qui aiment ce qu'ils sont venus chercher ici... car y mange bien, très très bien. Pas de cartes, ni menus variés, ici c'est :

- Dégustation de cidre (ils en ont au moins 3 ou 4 sortes)
- Chorizo chaud (un régal !)
- Dégustation de cidre (ligne à intercaler ou on veut ultérieurement...)
- Tortilla de Bacalao (omelette à la morue... divin!)
- Morue rotie aux pimientos, piments doux (une douceur, ça glisse tout seul, à tomber!)
- Côtes de bœuf au gros sel (croustillantes et fondantes, une vraie tuerie!)
- Fromage basque, pâte de coing (dulce de membrillo) et noix...

On repart de là avec cette saine impression d'avoir manger de bonnes choses, un peu beaucoup peut-être, mais c'est tellement bon que ça passe tout seul.


Une bonne sidreria (une "vraie") est quasi impossible à trouver si vous n'êtes pas de la région, un grand merci à Pierre et Lara, notre couple d'amis Ibérico-Basque pour nous avoir fait cet authentique plaisir.

vendredi 24 juin 2011

Back in Black...

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Carénage et peinture antifouling des œuvres vives:

Nous avons sorti le bateau de l'eau hier pour son carénage annuel. Levés de bonne heure, mise dans les sangles de l'élévateur à la première heure et mise à terre sous la pluie... Perception de la tenue anti-éclaboussures jaune poussin pour le capitaine puis lavage à haute pression pour enlever les algues et concrétions de la coque, puis, après séchage, changement de tenue pour l'équipage pour ces jolies combinaisons de peinture à taille unique, soit XXXL qui donne un air de lutin débile à toute personne à l'intérieur de ladite combinaison... Enfin, on est là pour s'amuser... Le soleil, un peu plus tard, commencera à faire chauffer l'intérieur de ces mêmes combinaisons qui n'en ont pas eu assez de nous rendre ridicules, elles veulent aussi être inconfortables... 
Fin de la première couche, petite pause puis on attaque la deuxième dans la foulée... on est là pour rigoler on a dit! Là, avec soleil généreux on patauge littéralement dans le sueur et pour éviter que la capuche ne vienne dans les yeux on a fait passer les cotés de cette capuche (déjà très moche) derrière les oreilles pour la faire tenir, l'image du lutin débile passe de légende à réalité... Non, nous n'avons pas de photo...
Remise à l'eau prévue aujourd'hui, 3ème couche sur les endroits délicats puis sur les patins et le dessous de la quille puis plouf, on en profite d'être à la marina pour faire un plein de carburant et zou, on retourne à notre place pour attendre notre radar parti chez Furuno-France...

Concernant la couleur, après avoir essayé le blanc, le gris clair, le gris foncé... Nous voici de retour sur le noir, la couleur qui lui à été choisie au début mais que nous trouvions trop "imposante". Mais c'est décidément comme ça que nous le trouvons le plus joli !

mardi 21 juin 2011

Fuenterrabia, porte d'Espagne...

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Bateau-navette tous les 1/4h entre Hendaye et Fontarrabie.
Fontarrabie, en français, Honddaribia en Basque... Il est difficile d'imaginer plus nettement le concept de la montagne plongeant dans la mer que dans cet endroit. Ici, partout, un œil est attiré par le vert intense des Pyrénées et l'autre par le bleu profond du Golfe de Gascogne. Cela génère aussi l'étrange sensation hallucinante de voir un port de pêche au milieu d'un village de montagne et/ou des chalets en bord de plage... Car si Fontarrabie est traditionnellement un port de pêche, la dure loi économique fait que c'est actuellement surtout une station balnéaire appréciée pour sa plage sur l'estuaire et sa montagne, le Jaizkibel. 


Fontarrabie est baignée au nord par la mer Cantabrique et à l'est par la baie de Txingudi que forme l'embouchure de la rivière Bidassoa entre la France et l'Espagne. 

La vieille ville fortifiée est basée sur un promontoire surplombant l'estuaire, face à la France. Ses remparts eurent à subir au cours de l'histoire de nombreux sièges et assauts dont la ville est bien souvent sortie vainqueur.


Les quartiers de la vieille ville sont un modèle d'école de constructions à encorbellement. Ce système architectural m’émerveille à chaque fois, que ce soit à Angkor ou dans ces villes médiévales. Ces constructions en saillie du plan vertical d’un mur, soutenue en porte-à-faux par un assemblage de corbeaux servaient à augmenter la surface de l'étage supérieur et à protéger dans le même temps les façades en colombage du ruissellement des eaux de pluie.



Très belles façades médiévales sur le chemin de St Jacques de Compostelle qui traverse la ville

Principe de l'encorbellement, ici 3 corbeaux superposés et son application rendant les rues vertigineuses.
En Bretagne, ce sont les nuances de bleu qui égayent les façades, ici c'est plutôt le vert et le rouge, la couleur des piments...




Les quartiers proches du port sont les plus populaires et les plus conviviaux. C'est ici qu'on y trouve tous ces petits bar-restos et leurs fameux "pinchos" sortes de "tapas" mais propres à la région. Pinchos vient de pic car ils sont montés comme de petites brochettes vendues à l'unité, à déguster debout ou assis avec un verre de cidre, une bière ou un verre de vin, le Rioja.



Sinon, on vous met au défi de résister à l'envie de s'assoir à une de ces terrasses ombragées et accueillantes lorsque vous aurez subi les attaques olfactives des crevettes sautées à l'ail, des "croquettas" de morue, des sardines grillées, des tortillas de morue ou de pommes de terres, des calamars frits...

Nous, nous n'avons pas résisté et nous y passons beaucoup de temps. On y trouve la simplicité et l'hospitalité des auberges d'autrefois.














Fortifications de la vieille ville.

jeudi 16 juin 2011

La trainière Basque.

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Autrefois bateaux de pêche elles ne servent plus de nos jours que pour des compétitions sportives de haut niveau. Ces bateaux à l'origine fabriqués en bois sont aujourd'hui en fibre de carbone et pèsent environ 200 kg pour 12m de long.

Les régates, sont issues de la tradition de la pêche en haute mer.Des hommes forts et résistants devaient pouvoir ramer durant de longues heures afin de parvenir sur les lieux de pêche et revenir au port une fois la pêche terminée. Avec l'apparition du moteur les trainiéres ne servirent plus qu'à quelques défis entre village. En 1878 eurent lieu les premières régates à Saint Sébastien et les rameurs se regroupèrent pour former des clubs d'aviron assez nombreux de nos jours.

Assis sur leur banc fixes, les deux mains agrippées à une rame unique, les galériens volontaires s’acharnent en cadence à faire avancer le plus vite possible leur trainière. Leur " patron ", en équilibre instable , debout sur la poupe, godille et exhorte du geste et de la voix ses treize rameurs qui puisent l'énergie nécessaire afin d'aller plus vite que les adversaires.

Les courses de trainiéres connaissent aujourd'hui un franc succès des deux cotés de la frontière, certains équipages s'entrainent de façon professionnelle avec une préparation physique quotidienne.

De notre bord, nous avons régulièrement le loisir et la chance de voir les entrainements sur la Bidassoa, ici les équipes de Hondarribia et de Guadalupe en préparation des régates de Saint Sebastien. C'est impressionnant de puissance...


dimanche 12 juin 2011

Sandrine, la reine des Muffins...

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Préparation des muffins aux fruits    -   Vingt minutes de cuisson plus tard...
Je vais devoir, hélas patienter un peu qu'ils refroidissent pour les gouter et en parler...

Installation du Grand'Taud de soleil...

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Conçu et réalisé cet hiver, nous avons trouvé récemment les quelques accessoires indispensable à sa mise en place: le Grand'Taud de soleil. Dessiné pour protéger la plus grande surface possible du bateau des effets du soleil des tropiques et créer un courant d'air longitudinal, le bateau se mettant dans l'axe du vent au mouillage tout seul, ce taud sert aussi de récupérateur d'eau. En effet, il suffit de larguer les élastiques des cotés, replier ces derniers, choquer drisse et balancine et récupérer l'eau par un passe-coque situé au point le plus bas du rectangle du "toit".

 Voilà chose faite, c'est notre deuxième installation, la première n'étant qu'un essai dimensionnel. Une fois en place cela nous protège du soleil et des regards des curieux tous très gentils mais hélas trop nombreux spécialement le dimanche, notre ponton se situant le long d'une promenade pédestre très agréable.
Les 4 éléments latéraux sont indépendants, se roulent et se fixent et donnent une impression de "baie vitrée" qui nous a surpris au début mais qui confère au cockpit une ambiance agréable... Nous avons célébré ça avec une bonne salade de crudités et une bière fraiche.


vendredi 10 juin 2011

Notre route du 1er Avril au 1er Juin...

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2 mois... 2 mois que nous sommes partis, ça nous parait hier...

Quand on voit la faible distance (à vol d'oiseau) parcourue on n'a vraiment pris notre temps pour se promener et c'est ce que nous voulions. Nous le savons tous, la richesse, c'est le temps. Le temps après lequel nous ne voulions plus courir, celui qui fait dire qu'on aurait pu s’arrêter ici ou  là et découvrir de belles choses mais qui fait résonner le sournois tic-tac d'un inéluctable compte à rebours. Nous partons conscients du luxe de n'avoir aucun impératif de temps sauf celui qu'il fait, c'est la clé pour profiter pleinement de chaque escale.

Nous sommes partis en Avril de Bretagne avec comme objectif d'être dans l'attente du fenêtre météo favorable aux environs du Cap Vert aux environs du mois de Décembre pour la transat. La plupart des circumnavigateurs en partance pour les Antilles partent à la fin de l'été mais manquent toutes les escales et rencontres qui font que "trajet" se transforme en "voyage". Nous voulions voyager, nous continuerons donc à prendre notre temps...
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Copie d'écran de notre logiciel de navigation.




jeudi 9 juin 2011

Halte technique


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Notre halte technique en pays Basque se passe bien, le teck à été décapé, brossé puis graissé. Le Radar à été testé, l'antenne à été démontée et envoyée en réparation, un billet de 500 euros s'envole grâce au magnétron à changer. La GV (Grand-Voile) est démontée aujourd'hui pour modifications afin de limiter les dangers lors d'empannage intempestifs, son lazy-bag sera modifié dans le même temps pour pouvoir affaler "en grand" sans avoir à aller en pied de mat avant. Puis, les winch sont à démonter et graisser, la drisse de GV à marquer pour les prises de ris, des retouches de bandes déco sont à faire, l'annexe est à marquer au nom du bateau à la peinture et au pochoir, le capot du moteur hors-bord à personnaliser "anti-vol", le support néon du carré à réparer, le système du frein de bôme à trouver et mettre en place... pas le temps de s'ennuyer !

Puis Pierre, en déplacement, nous a prêté sa voiture bien pratique pour le transport de matériel, nous en avons aussi profité pour aller se promener lors de ces derniers jours de pluie sur les côtes Basques coté français et espagnol puis pour les incontournables avitaillements coté français pour les derniers produits typiquement français puis coté espagnol pour les bons produits basques et... les prix.

Nous attendons aussi la réception de notre Code 0 et de son accastillage, cette grande voile d'avant très légère nous permettra d'avancer dans le petit temps en remontant le vent, ce que ne fait pas notre spi léger.