mercredi 29 février 2012

"Notre position actuelle" - mise à jour

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Salut à tous,

Un petit message pour vous dire que tout se passe bien, il y a du soleil plusieurs fois par jour en ce moment comme on dit en Bretagne, la température est de 30° et l'eau est à 26°.

Un grand merci à Captain Jack (oui, le terrible Capitaine pirate qui écume les eaux de sa bonne humeur à bord de son Tjalk "la Réjeanne", celui-la même....) qui nous "suit" informatiquement en met à jour notre Google-position, je n'ai donc pas résisté à la technique et ai mis à jour le bouton "Notre Position Actuelle" sur lequel on peut cliquer à gauche dans la marge qui envoie vers notre tracé de voyage complet ainsi que notre position actuelle. Une fois sur Google-Maps (carte), vous pouvez aller sur Google-Earth (image satellite) et revenir sur notre Blog en utilisant les fléches en haut à gauche de votre navigateur.

Je vous laisse explorer cette nouvelle possibilité...

mardi 21 février 2012

Gwada, nous voilà !

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Nous appareillons le matin de bonne heure vers 9h30... La météo semble clémente malgré un ciel très chargé. Nous passons l'Ilet du Vieux-Fort et nous attendons aux alizés musclés auxquels nous sommes habitués, un ris est même pris avant de partir. Que nenni, nous aurons un convivial 15 noeuds qui nous permettra de hisser la voile haute et grand génois entièrement déroulé, nous marchons bien et sommes heureux de ces conditions "puissantes mais pas trop", il faut quand même passer la houle grossissante et nous sommes au près bon plein. Nous aurons quitté Marie-Galante quand un premier grain nous passe juste derrière, ouf... Plus tard, c'est notre destination qui disparait dans l'opacité d'un grain. Nous sommes passés entre les deux, mais les menaces au loin vers l'Est nous font nous inquiéter quand au confort de cette traversée.
Nous passerons sur des "hauts fonds" à mi-parcours, l'eau est si claire que nous apercevons le fond par 20m de profondeur, c'est magique.
Un premier grain se rapproche de nous, menaçant, il suffira d'abattre un peu et de choquer les écoutes le temps de la survente et nous repartirons sur notre route. Le vent refusera de 30°, puis au moment ou nous allions tirer un bord afin de pouvoir embouquer le chenal menant au lagon de Saint-François, une adonnante salvatrice nous fera reprendre les 30° perdus... Hélas, cette "chance" s'accompagne d'un grain qui nous aura pris de vitesse. C'est donc, comme on dit chez nous, sous des batrasses de flotte que nous toucherons la cardinale sud prevenant les dangers des récifs à fleur d'eau du lagon. Nous sortons les cirés, le bateau est proprement rincé à l'eau douce, nous en récupérons même quelques seaux. La visibilité étant devenue un peu limite dans cette approche ou il faut être attentif, nous enroulons le génois et patientons tranquillement en attendant le passage du grain. Le ciel se découvre quand nous sommes dans l'axe des bouées balisant le chenal d'accès au lagon, bout-au-vent, affalage de grand-voile et nous nous glissons entre les récifs affleurant sur lesquels déferle la houle. Il y a un peu de monde et ce n'est pas grand, nous aurons à mouiller en 3 fois pour obtenir un emplacement suffisemment sécurisé avec 1m d'eau sous la quille.

Mais ça y est ! Gwada (Guadeloupe), nous voilà ! Nous sommes venus à St François pour son carnaval, et oui, c'est Lundi gras et ici on ne joue pas avec ça, c'est du sérieux. On s'attendait à une grande kermesse, mais ce sont 40000 spectateurs qui sont attendus pour le feu d'artifice, la présentation des troupes de danseurs et la parade nocturne qui ennivrera (c'est le mot juste) le bord de plage et les rues de St François. Tous les restos et bars sont pleins, le rhum coule et les musiques s'entrechoquent. Un gros manque de sérieux quant à l'organisation globale du truc mais c'est mon coté "boulot" qui reprend le dessus parfois... Aujourd'hui c'est Mardi-Gras, jour férié et puis demain c'est férié aussi pour s'en remettre... et oui, nous sommes bien en Guadeloupe !
Demain, exploration de la barrière longeant le récif... parait-il que par 15m de fond le long du tombant, il s'y cache quelques crustacés dont on mange la queue ...


dimanche 19 février 2012

Anse Canot / Marie-Galante, un coin de paradis...

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Nous avons quittés la baie de St Louis pour filer un peu plus au nord de l'île, à l'anse Canot. Il suffit de longer les plages puis passer l'inquiétante "Pointe du Cimetierre" en la débordant suffisamment, puis longer à nouveau les longues plages désertes bordées de cocotiers jusqu'a la petite baie paisible au pied de la "Pointe Fleur d'épée": l'anse Canot.
Les fonds sont clairs, nous mouillons avec 30m de chaine. Quelques catas sont mouillés au même endroit mais tout le monde partira en fin de journée, nous laissant seuls dans ce coin de paradis, le soleil brille, l'eau est à 26°, on est bien...

Nous occuperons nos journée par des baignades, de la cuisine, Sandrine est devenue en un clin d'oeil une experte en "accras de morue", le Capitaine quand il n'est pas dans l'eau fait du bricolage, confection d'une lampe de chevet à partir d'une noix de coco... Notre petite vie de Robinsons comme on adore prend son rythme avec le lever et coucher du soleil. Un bancs de poissons vient s'abriter de la chaleur sous le bateau, un barracuda "adulte" sera aperçu dérivant à 10m de notre jupe, on joue avec les lambis sur les fonds de sable, l'eau regorge de vie aquatique, c'est simple, c'est bien ...



Tentés par une petite promenade sous-marine sous le bateau avec les poissons ?
 Alors regardez la vidéo, nous c'est tous les matins avant le petit-dèj !


mercredi 15 février 2012

L'Île aux Cent Moulins...

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L'économie coloniale développa sur l'île de Marie-Galante les cultures du tabac, de l'indigo, du café et du coton. Mais dès le 17éme siècle, les planteurs ont fait de la canne à sucre une très importante source de revenus. Elle se maintint aux 19ème siècle et 20ème siècle, s'adaptant à l'abolition de l'esclavage et à la grande crise sucrière.


De cette culture de la canne, Marie-Galante a hérité un surnom : l'île aux cent moulins. On dénombrait en 1818 un peu plus d'une centaine de moulins, qui permettaient de broyer la canne. Le jus qui en était tiré était transformé en sucre ou en rhum. Les moulins étaient originellement actionnés par des bœufs, puis des moulins à vent apparurent, à leur tour concurrencés par des moulins à vapeur.
 Aujourd'hui une sucrerie (usine de Grande Anse) et trois distilleries (Bellevue, Bielle, Poisson) subsistent à Marie-Galante. Le rhum blanc agricole qui y est produit fait l'objet d'une appellation d'origine. Il est classé AOC (59°), l'île est aussi réputée pour son sirop de batterie, unique et delicieux.


Certains appellent Marie-Galante la Grande Galette à cause de sa forme arrondie de 15 km de diamètre et non à cause des nombreux bretons qui viennent déguster son rhum...
Les Caraïbes lui donnèrent pour nom Aïchi ou Aulinagan, terre à coton, puis l'île fut baptisée le 3 novembre 1493 Maria Galanda, lors du second voyage de Christophe Colomb, prenant ainsi le nom de sa caravelle.


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Marie-Galante est aussi très généreuse en paysages de cartes postales, ici la plage de Moustique en allant vers le Vieux Fort.
Quand on vous dit qu'on est débordés, il faut sans arrêt faire attention aux noix de cocos...


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L'anse Canot dans le fond, mouillage tranquille, joie des eaux claires autour du bateau...


L'îlet du vieux fort...


"Gueule grand-gouffre"


C'est dans ce bar qu'on a rencontré un barman de Brest... Il nous a fait gouter presque toute sa collection de rhum... Quand j'allais reprendre notre scooter, il nous a rassuré en nous disant qu'ici la barre c'est 2,5 grammes, oui, si on se fait contrôler à moins on a une amende...

Petite terrasse sympa d'un des restaurants de la côte Atlantique près de Capesterre, la 3éme commune de Marie-Galante.
Poissons fumés, chiquetaille de morue, rillettes de Lambis, boudins créole, dorade marinée, etc... La baignade, ça creuse faut dire...

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Vestiges de la "grande époque" ou chaque propriétaire avait son propre moulin, sa propre distillerie dans son domaine...


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Un petit pied à terre à la campagne...

Marie-Galante est une île lente et calme, ou le temps s'est arrété il y a 2 siècles... il n'y a pas grand-chose et le peu d'urbanisme qui est présent mériterait une destruction aveugle tant le béton n'a rien à faire dans une île comme celle-ci. On peut s'y promener à pied le long des sentiers, en VTT, en scooter et en bus. Les falaises, les récifs coraliens, la mangrove, la campagne et ses plants de cannes, son bétail, ses moulins, ses distilleries, ses plages, ses petits "lolos" (restaurants simples) et l'éternelle gentillesse des gens du soleil méritent un détour pour le voyageur qui passe à proximité...

mardi 14 février 2012

Pour Captain Jack !

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Notre position actuelle : N15°57.359 / W61°19.220 ... Baie de Saint-Louis, Marie-Galante, Antilles.

Il suffit de suivre la flèche jaune ...

lundi 13 février 2012

La vie n'est pas toujours facile...

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à table...

encore à table...

et encore à table...

... et je ne vous parle pas des dégustations de rhum, apéritifs et muffins au sirop de batterie...

vendredi 10 février 2012

Belle-Île-en-Mer... Marie-Galante...

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Le chanteur poète nous l'avait prédit, après Belle-Île-en-Mer... Nous devions passer voir Marie-Galante...

On appareille de Porthmouth (pas celui en face de St Val, l'autre), nous nous attendons à une météo désormais devenue "classique", les alizés étant établis. Ce sera donc sous 2 ris et trinquette que nous aborderons le nord de la Dominique pour franchir le canal nous séparant de Marie-Galante. Sous le vent de l'île nous avons déjà un vent fort et perturbé par le relief qui, même s'il protège, crée des turbulences pouvant inverser complétement le vent et le multiplier de par ses vallées qui accelère l'air par effet venturi. Nous aurons à prendre un 3ème ris et prendre un tour dans la trinquette car ce sont plus de 30 noeuds qui nous accueillent dès que notre museau dépasse le nord de l'île. De plus, pour remonter vers Marie-Galante, même si nous avons attendu d'avoir un vent plutôt Est, nous devons quand même faire un près un peu serré. A mi-parcours le temps se calmera un peu, nous renverrons de la toile pour être sous 2ris-trinquette, notre disposition de course, et avancerons bien dans le bon cap.
Nous atteindrons "Grand-Bourg" au sud de l'île, mais après avoir inspecter les lieux pour mouiller, nous décidons que les vents d'Est ont générés trop de houle pour qu'il soit prudent de rester en dehors du port or celui-ci est rempli et nous ne pouvons donc pas mouiller à l'abri de ses digues.
Nous reprendons la route vers le Nord et nous arretons face à une plage déserte après avoire sillonner entre les casiers et s'être retrouvés la tête dans l'eau pour déméler les cordages pris dans notre hélice. Mais après avoir échapper à ce désagrément, nous plongeons notre ancre dans 2m50 d'eau lisse à l'abri du vent et de la houle, ce mouillage n'est pas répertorié sur les cartes et nous sommes donc seuls... Cela fait un bien fou de se retrouver seul avec comme seuls voisins la plage, les palmiers et les bruits de sa faune crickettante dès le crépuscule, et un panorama divin sur l'archipel des Saintes et Basse-Terre (Guadeloupe)... Nous prendrons un apéritif au coucher du soleil en restant silencieux devant cette ambiance aux couleurs changeantes et chatoyantes... Il en faut peu pour notre bonheur, juste venir le chercher...


L'archipel des Saintes, vu d'une baie déserte de Marie-Galante... What else ?

mercredi 8 février 2012

Dominique, l'île verte et sulfureuse...

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L’Île de la Dominique est située en plein cœur des petites Antilles, au nord de la Martinique et au sud des Îles des Saintes et Marie-Galante, deux des Antilles françaises dépendantes de la Guadeloupe. Elle mesure 46 km dans longueur, sur 25 km dans sa largeur. L'île est composée d'une chaine de hauts pitons dont le plus élevé, le Morne Diablotin culmine à 1 447 m. La Dominique jouit d’un climat tropical avec des pluies abondantes qui alimentent les chutes d’eau. Il y a environ 30 chutes d’eau formant des piscines naturelles, des sources d’eaux chaudes, 365 rivières et 6 sortes de forêts tropicales dont la célèbre « Rain Forest » unique en son genre. Le Parc National des Trois Pitons a été classé au Patrimoine Mondiale Naturel par l’UNESCO.

Cascades, vapeurs d'eau chaudes et chutes d'eau...


Le midi, on s'est arrétés manger un morceau dans un petit endroit sympa, à la vue imprenable...



Allez, un peu d'histoire...
L’île avait été initialement peuplée par des Indiens Arawaks, puis par des Caraïbes.

Le dimanche 3 novembre 1493, lors de son deuxième voyage aux Amériques, Christophe Colomb longe les rivages de l’île qu'il appelle ainsi Domingo - dimanche en espagnol -, d’où proviennent ses noms actuels : Dominique, en français, et Dominica, en anglais.

Les Indiens caraïbes doivent leur vie aux reliefs escarpés de la Dominique, ses forêts denses et sauvages. Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île bien avant que Christophe Colomb ne la découvre. Mais c'est ici seulement, cachés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination.

En 1625, lors de la guerre de Trente Ans, les Espagnols laissent la place aux Français puis au cours du XVIIe siècle, Français et Anglais s’affrontent pour gouverner l'île. Deux fois leurs canonnades détruiront totalement Roseau.

Le Fort Shirley surplombe l'entrée de la baie
En 1660, Français et Anglais abandonnent l’île aux Caraïbes et la déclarent zone neutre pour mettre fin aux conflits, par la signature d'un traité de paix entre les Français, les Anglais et les Caraïbes.

Déjà installés à la Martinique et à la Guadeloupe, les Français s'implantent petit à petit à la Dominique en y introduisant la culture du café. Ils importent des esclaves africains pour combler la main-d'œuvre dont ils ont besoin.

Mais les Britanniques s'approprient de nouveau l'île en 1759. À l'issue de la guerre de Sept Ans, par le traité de Paris (1763), la France cède la Dominique à l’Angleterre ; mais entre 1772 et 1814, les Français rompent le traité et s’emparent par deux fois de la Dominique.

En 1814, après une dernière tentative de reconquête en incendiant de nouveau Roseau, les Français abandonnent définitivement l’île en échange d’une indemnité et cette dernière redevient britannique.

En 1898, l'île reçoit le statut de Colonie de la Couronne britannique.

En 1956, elle acquiert son indépendance au sein de l'éphémère Fédération des Antilles britanniques et, en 1967, elle devient État associé au Commonwealth et entame l’installation d’un régime démocratique.

L’indépendance de la Dominique est déclarée le 3 novembre 1978, lors du 485e anniversaire de sa découverte par Christophe Colomb.

Arc en ciel après les averses sur le mouillage. Anse de Portmouth...

Une bestiole...

Une autre bestiole... En pirogue, à la rame et à la découverte de l'Indian-River et sa faune et flore riches...



 En ce qui nous concerne, nous nous sommes promené sur cette île avec plaisir, les habitants y sont accueillants et souriants, instinctifs et jovials, spontanés et serviables. Maintes randonnées sont à faire pour découvrir les charmes des cîmes montagneuses mais nous nous sommes contentés de parcourir les sentiers menants aux chutes d'eau (les Trafalgar Falls), puis après les hydro-massages naturels de ces rivières fraîches nous goutâmes aux joies de la beatitude en flottant dans les sources d'eaux chaudes issues des sources volcaniques de la région. Nous avons nagés dans la réserve marine de la pointe Scotts-Head (près de la plage Champagne) et découvert coraux et faune sous marine variée... Nous avons remonté les rivières riches en faune et à la flore tropicale variée et démesurée...

Notre Capitaine et Daniel, skipper de Karkaïla au pied des chutes d'eau de Trafalgar-Falls, le courant est fort, la température de l'eau est fraîche, mais que c'est bon et vivifiant !
Puis, après le massage à l'eau froide, le bain d'eau chaude dans les sources volcaniques au beau milieu de la forêt...

 










samedi 4 février 2012

Départ pour la Dominique...

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C'est à Saint-Pierre que nous reverrons nos amis, Daniel et Brigitte, sur leur bateau, nous les avions croisés aux Anses d'Arlet.
Figurez-vous que c'est un couple qui est "passé de l'autre coté de la barrière"... Initialement fidèles lecteurs anonymes de notre blog, ils ont décidés que cette vie que nous menons et que nous faisons partager allait aussi être la leur, pendant un an tout d'abord en "essai", puis pour "toujours" car l'essai est réussi... Nous étions, hier soir ensemble autour de notre table à nous féliciter de cette rencontre, puis nous partons demain à la découverte des curiosités de la Dominique...

La navigation à été des plus "classique" antillesquement parlant, sous le vent de la Martinique, ce fut un départ avec vent variable en direction et vitesse, de 5 à 15 noeuds, puis arrivés dans le canal (partie de mer située entre 2 îles), nous avons retrouvé la houle de l'Atlantique puis les 20 à 25 noeuds des Alizés et a nouveau sous le vent de la Dominique, un 2 à 30 noeuds variable sur 360°.

Nous mouillerons sur un corps-morts par 20m de fond car il est difficile de mouiller sur cette partie de l'île.



jeudi 2 février 2012

Saint Pierre (Martinique) – 1635/1902

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Traou Mad en plein milieu...

Première ville de Martinique fondée en 1635, Saint-Pierre est très vite devenue le centre de l'activité économique et culturelle de la zone Caraïbe. Le "Petit Paris des Antilles" possède alors son théatre (inspiré de l'Opéra de Bordeaux), son consulat, son jardin botanique, son architecture unique.
C'est le 8 Mai 1902 que le volcan "la Montagne pelée" entrera en éruption et détruira la ville en une journée, sur les 30000 victimes un seul survivant celui qui, la veille pour une bagarre, s'est retrouvé dans la prison aux murs épais qui lui ont sauvés la vie. Cette épouvantable catastrophe modifia la situation sociale et économique de la Martinique, une grande partie de la population européenne ayant péri en même temps que les monuments de la ville s'écroulaient. Des 40 navires qui sont à l'ancre dans la baie, seul le Roddan va réussir à s'échapper de la nuée incessante de bombes incandescentes et de vapeurs toxiques crachée par la gueule du volcan en éruption. Le capitaine Freeman dira: "Devant mes yeux, tout au long de la côte ce n'était que flammes, l'enfer de Dantes cent fois exagéré! Le feu faisait rage, à l'extrémité Sud, je pouvais distinguer des formes humaines et percevoir des cris déchirants. Nous venons des portes de l'enfer. Vous pouvez télégraphier au monde qu'il n'y a plus âme vivante à Saint-Pierre".

Aujourd'hui petite bourgade sans charme de 6000 habitants, elle ne s'est jamais relevée de ses cendres. Sa rivale, Fort-de-France ayant récolté les fonds nécessaire à la reconstruction des administrations françaises, le reste à suivi. Ne restent que quelques vestiges qui pourraient accélérer le tourisme qui pointe son nez timidement dans cet endroit endormi ou la désolation à pris le pas sur la volonté de reconstruire. C'est dommage car l'endroit, globalement, est assez joli et bien orienté, de plus les nombreuses épaves attirent les clubs de plongées avoisinants et le mouillage est agréable quand il n'est pas rouleur. C'est le Carbet dans l'anse voisine qui à développé ses activités et qui a remporté notre faveur.

La star du bord pose sur le débarcadère...

Batiment de la Chambre de commerce de l'époque, entièrement refait a l'identique dans le style colonial de 1900.

Plage de sable noir et mouillage paisible...

La plage principale, les promoteurs immobiliers ne sont pas encore passés par là... 

L'artère centrale...

L'autre bout de la plage, là ou on débarque pour aller a la station essence à coté.

Les canons de défense de la ville ont survécus et veillent tendrement aujourd'hui sur la baie...


Les vestiges de l'ancien théatre...

Une faune aquatique des plus étrange s'est développée près du bateau...