lundi 31 octobre 2011

Départ pour ... Ténérife !

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On ne peut pas faire plus immédiat comme info, car nous sommes sur le ponton de courtoisie de la marina de Playa Blanca (nous avons fait de l'eau et du carburant), le mousqueton de la grand-voile est a poste et les amares seront larguées à la fin de l'écriture de ce message... Donc nous allons filer pour une navigation de 150 milles par 15/20 noeuds de vent au grand largue, ce devrait être bien, vers un mouillage au sud de Tenerife, ce sera une courte escale pour rebondir rapidement vers la Goméra.

A bientôt à tous !


dimanche 30 octobre 2011

Après vérification des registres du bord...

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C'est bel et bien l'anniversaire de Sandrine, alors:

JOYEUX ANNIVERSAIRE  !!!

Et pour donner suite aux demandes répétées de certains officiers de marine et au nom des pouvoirs qui me sont conférés, moi, Capitaine et Maître du bord, annonce publiquement la nomination du Quartier-Maître d'intendance Sandrine au grade de Second-Maître.
Ce grade ne s'appliquera pour le moment qu'aux taches subalternes de navigation, mais cette jeune recrue faisant preuve d'initiative et de courage (elle est allée toute seule ce matin faire les courses en annexe motorisée) devrait voir s'ouvrir devant elle et sa perséverance la voie de la maîtrise de la navigation...

César Manrique, le surréaliste engagé...

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César Manrique (1919 / 1992) est un artiste, peintre, architecte, sculpteur et défenseur de la nature de l'île de Lanzarote qui a influencé l'image de l'île volcanique de manière décisive.

Il va à l'école à Lanzarote et plus tard il suit un cours d'urbanisme à l'université de Ténérife, puis les beaux-arts de Madrid ou il obtient une maitrise en dessin et en peinture.
César Manrique passe ses vacances d'été avec la famille dans le nord-ouest de Lanzarote, dans un petit village de pêcheurs. Les falaises de la côte locale ainsi que la météo changeante avec ses jeux de couleurs sur les rochers l'ont déjà très impressionné dans sa jeunesse.
Comme précurseur du surréalisme, Nelson Rockefeller l'invite aux États-Unis où il expose pendant quatre ans. De retour à Lanzarote, César Manrique se décide à transformer son île natale en l'un des endroits les plus beaux du monde. Pour réaliser ce projet, il arrive à obtenir gain de cause auprès de Pepin Ramírez, un vieil ami de la famille, qui était devenu entre-temps le président du gouvernement des Canaries. Ce projet prévoit de n'autoriser que la méthode de construction traditionnelle de Lanzarote, de renoncer aux bâtiments de plus de deux étages et même de supprimer tous les panneaux publicitaires situés sur les bords des routes.
César Manrique arpente lui-même l'île pour convaincre la population d'adhérer au style architectural de Lanzarote.
En 1970, lors d'une excursion à Tahíche, César Manrique découvre un figuier dont l'extrémité verte pointe d'une coulée de lave noire figée.
Il décide alors de construire sa maison à cet endroit. Les propriétaires de cette terre ne veulent pas êtres payés car ils estiment qu'elle est sans valeur, et ils proposent même à César Manrique de prendre tout le terrain dont il a besoin. L'artiste découvre lors de la construction cinq bulles de lave qu'il transforme en différentes pièces à vivre. C'est ici que sa fondation a vu le jour en 1982.

C'est aussi à Manrique que l'on doit que le tourisme de masse reste modéré sur l'île. Il s'est engagé pour la conservation de l'identité culturelle et des paysages de son île natale, ce qui lui valut les honneurs posthumes du gouvernement de l'île qui s'est engagé à poursuivre le chemin que Manrique avait tracé...


Sa "maison" est une immense propriété d'une simplicité telle qu'on s'y sent bien rapidement...

Le salon blanc installé dans une de ces bulles de lave. La lave, fertile, permet aux arbres de pousser à l'intérieur et de sortir à l'air par le sommet de la bulle...

La piscine, puis plus en arrière le barbecue et une table pour y inviter une vingtaine de convives...

Une grande pièce a vivre, notez le mur et la baie vitrée a cheval sur la coulée de lave figée qui "avance" a l'intérieur de la maison...

On s'y sent bien dans cette maison... c'est reposant et beau.

Le salon rouge, dans une autre bulle de lave...

Le jardin intérieur et sa fresque murale...
Vos fidèles reporters en herbe, respectueux des actions menées par cet artiste pleinement engagé afin que l'environnement ne soit pas dénaturé par les griffes aveugles et destructrices de la promotion immobilière et de la publicité...
Chapeau César !

vendredi 28 octobre 2011

Lanzarotte, escale à Playa Blanca...

Partie de volley sur la plage
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Il a bien fallu s'arracher aux charmes de Graciosa, ce n'est pas qu'on était pas bien mais la météo, "Reine des mers", nous y a encouragé. Nous finissons notre séjour par une chasse heureuse, en effet 2 barracudas se mettrons en travers de mon chemin, ce sera donc un barbecue de poissons avec nos amis Georges et Vali, et Alain, Marina et Valentine à bord du cata de ces derniers. Puis nous décollerons vers le sud de l'ile de Lanzarotte, Playa Blanca via une courte escale à Arrietta.
Notre petit groupe (Traou Mad, Yératel et Alouette) fera une navigation tranquille en contournant les plages de Papagayo pour venir mouiller en face de ce village récent et mignon, Playa Blanca où comme on s'en doute, le sable est ... noir! 
Ici, tout est beau, tout est propre et bien organisé, un peu "Walt Disney" mais c'est si bien fait et si agréable qu'on oublie vite et qu'on arpente rapidement le paséo le long de la plage avec la lenteur locale, puis ce sera l'heure de la glace et des établissements "lounge" ne proposant que des canapés et des fauteuils sur leur terrasses... Il fait 25°, la vie est douce et agréable...

Barracudas
Autour d'un barbecue, Vali nous fait découvrir ses boulettes arméniennes puis nous envisageons une balade "volcanique", en effet, à Lanzarotte  Le 1er septembre 1730, "la terre s'ouvrit à Timanfaya... et une énorme montagne s'éleva du sein de la terre ", selon le témoignage du curé Curbelo. L'île se transforma entièrement, dix villages furent enterrés et pendant six ans la lave s'étendit au sud, couvrant un quart de l'île et recouvrant les plaines alentour de cendres volcaniques.
En 1824, les éruptions reprirent à Timanfaya. S'ensuivirent de terribles famines, et une bonne partie de la population se vit obligée d'émigrer. Depuis, le paysage s'est transformé grâce aux techniques agricoles de culture sur lapillis volcaniques qu'on utilise pour retenir l'humidité des alizés. Des vignes poussent sur flanc de volcans et une route des vins existe, ce sera la balade du lendemain...


Spectacle torturé des coulées de lave
Décor surnaturel constitué de lave et de cendres que Dali aurait sans doute apprécié.

La brume, le jour de notre ballade, renforçait l'aspect "martien" de ces vallées

Heureusement toute l'ile ne ressemble pas aux alentours de Timanfaya, ici, la vallée des 1000 palmiers au milieu de l'île.
On voit très nettement l'origine berbère des habitants de Lanzarotte.

Décor propre aux vallées du centre de l'île, cultures protégées du vent chaud et asséchant par des murets (notez ceux en demi cercle) qui restitue l'humidité grace a la rosée nocturne.
Les ceps de vigne sont plantés dans un cratère profond afin que les racines atteignent le sol arable.

Très belle photo panoramique réalisée par Sandrine du site de El Golfo ou se mèlent les couleurs rouge de la roche volcanique, le vert d'Olivine de la lagune et le blanc de l'écume, le tout étant contrasté par le noir cendre.
Le village d'El Golfo. Nous irons nous vautrer dans les fauteuils de ses terrases accueillantes aux doux parfums des Lapas farcies...

mercredi 26 octobre 2011

Rencontre avec les Dauphins de Risso...

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Le Dauphin de Risso mesure adulte de 2,50 m à 3,5 mètres de long mais peut atteindre 4 mètres. A la différence des dauphins "communs" il ne possède pas de rostre (nez) et sa peau porte beaucoup de cicatrices. Ainsi, même si la peau du dauphin de Risso est initialement gris foncé, ils sont souvent recouverts de nombreuses marques gris clair, et certains individus deviennent même totalement blancs comme les bélougas lorsqu'ils vieillissent tandis que d'autres peuvent rester aussi foncés que des globicéphales. De loin, la nageoire dorsale haute peut laisser penser qu'il s'agit d'un jeune orque.



Actuellement c'est la saison des "amours" et nous avons eu la chance d'observer des comportements assimilables à des jeux pré-nuptiaux (exposition du pédoncule caudal (la queue), battage de la nageoire caudale, sauts répétés) et des scènes ressemblant à des accouplements (« s’embrassant » à la surface pendant plusieurs secondes). Une attitude est typique de cette espèce : la queue est exposée verticalement sur 1 à 2 mètres et pour une durée atteignant plusieurs dizaines de secondes...


La chasse etant nocturne, les groupes sont plutôt stationnaires dans la journée ou se déplacant a vitesse faible.


samedi 22 octobre 2011

Arrietta nous voilà !

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Depuis quelques jours c'est farniente à gogo sur Graciosa. Cela aurait pu durer, durer... mais la météo, reine de toutes nos décisions, en a décidé autrement. Dès demain nous irons à un mouillage qui à l'air fort sympathique, qu'un bateau copain a reperé, afin de nous mettre à l'abri d'un vent d'ouest. Nous quitterons donc la jolie graciosa pour la belle Lanzarote.

Arrivée à Arietta sous gennaker.
Mouillage devant la plage, derrière nous Yeratel et Alouette, nos compagnons de voyage depuis Agadir.
Ce petit village de pêcheurs nous offrira ses terrasses sympa et toutes simples ou nous régalerons de Calamars, de Dorades et de Poissons-Perroquets, spécialité locale.

jeudi 20 octobre 2011

Graciosa, l'île de la tranquilité...

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Notre trajet Agadir-Canaries s'est déroulé avec un vent plus important que prévu, notre vitesse de croisière s'en est trouvée augmentée ainsi que notre programme de route... nous avions de l'avance !!! A mi-parcours il a fallut faire ce que je redoutais le plus... ralentir le bateau pour éviter d'arriver de nuit... Ce fut sous grand-voile à 3 ris et a sec de toile sur l'avant que nous avons avancé pour arriver tranquillement au petit matin du 3ème jour de navigation. Nous avons découvert l'île de Graciosa, un monde aride et désert mais d'une sereine tranquillité... Nous mouillons dans quelques mètres d'eau limpide parmi quelques amis que nous retrouvons, d'autres nous rejoindrons un peu plus tard. Un petit village flottant d'une vingtaine de bateau s'installe donc et les annexes sillonent de bateau en bateau, les échanges et invitations pour les sorties au villages et/ou apéro se font sur un canl VHF dédié... Une ambiance de paradis flottant...

Nous profitons des eaux claires et chaude pour caréner:




Le "village flottant" :

Vue de notre mouillage depuis le volcan le plus proche, nous gravirons le plus haut demain... cet après midi le sport, c'est raquettes sur la plage ou volley, ce soir grillades... On est bien, très bien aux Canaries... :)

mardi 11 octobre 2011

Prochaine destination: les Canaries...

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Il est temps qu'on parte... on prend de mauvaises habitudes... Tente berbère sur le cockpit et linge a sécher au balcon... Spirit of Traou Mad commence à "s'arabiser" un peu trop...

Notre escale technique se termine, encore 2 ou 3 apéros a régler avec les copains des pontons puis nous pourrons faire voile vers Graciosa, petite ile au nord de l'archipel des Canaries, sans doute Jeudi. De toutes façons, une partie des copains d'ici attendent comme nous une fenêtre météo convenable pour partir en mer.

Graciosa, vue de Lanzarotte.
Pour les amateurs de macarons , comme moi, sachez que les Îles Canaries font partie de la Macaronésie, un ensemble géographique regroupant les îles volcaniques des Canaries, l'archipel de Madère incluant les îles Selvagens, l'archipel des Açores et les îles du Cap-Vert...

Agadir, une escale de 3 semaines mais aussi...

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Annette et Marc , Valli et Georges nous attendant sur le ponton et nous invitant pour un barbecue le soir même de notre arrivée. (Délicieuse chorba, merci Annette !)

Du brouillard, du brouillard, du brouillard mais aussi la colline illuminée par les mots Dieu, La Patrie, le Roi

Du lessivage, de la lessive, de la lessive, du nettoyage

Le marché central, Uniprix

Les petits taxi oranges, les grands taxi blancs

Le teck du cockpit décapé, les joints changés par Eric (3 jours de ponçage)

Le souk, ses tagines et les T-shirts le temps des cerises pour les filles

Mes parents venus de France pour quelques (trop courts) jours à l'hôtel Almoggar

Mimi la brochette à 3 reprises (mention spéciale pour le tagine de kefta aux œufs)

La gentillesse de Corinne du Black Pearl qui a cousu des boutonnières à notre housse de couette (et les boutons qui vont avec)

La corniche, la promenade Tawada

La visite de la famille (Patrick et Anne-Marie) venus spécialement le temps d'un week-end de Casablanca

La plage... 1 fois en 3 semaines :)

Mon premier Tagine d'agneau aux dattes. Merci à Flo et Patrick d'avoir bien voulu être mes cobayes involontaires

Les petits déjeuners marocains au bar de la marina

Une escapade d'un jour à Taroudant et ses oasis avec ma maman

Le déjeuner de crevettes et poissons grillés (avec petites patates sautées!) au restaurant du Yacht-Club, au port de pêche

Le port, son chantier, ses bateaux, son ambiance...

Les jus d'oranges frais pressés

Les massages

Le hammam Charaf (un vrai de vrai)

la librairie Almoggar

La patisserie Yacout (mmm, ses petits gateaux à la noix de coco)

et tant d'autres souvenirs... et du temps qui passe trop vite.

lundi 10 octobre 2011

Agadir, sa plage, ses sardiniers...

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Avec ses immeubles blancs, ses larges boulevards fleuris, ses hôtels modernes et ses cafés de style européen, Agadir n'est plus une ville typique du Maroc traditionnel, mais c'est une cité moderne, active et dynamique, résolument tournée vers l'avenir. Agadir est devenu une grande ville (600 000 habitant environ), disposant d'un grand port avec quatre bassins : port de commerce, triangle de pêche, port de pêche, port de plaisance. Agadir fut le premier port sardinier au monde dans les années 1980, et possède une plage célèbre s'étirant sur plus de 10 km avec une très belle promenade de front de mer. Son climat offre 340 jours de soleil par an (parait-il...) et permet de se baigner en toutes saisons; l'hiver y est exceptionnellement doux et la chaleur de l'été jamais étouffante, la brume d'été n'y est d'ailleurs pas rare, n'est-ce pas?  (là je fais un clin d'oeil à ceux qui sont venus nous voir).




Cette ville à l'histoire chargée, née peut-être au 2ème siècle avant JC (pas toi Jean-Claude, l'autre) mais plus certainement vers 1300, verra un comptoir portugais s'y fonder vers 1500 mais il faudra attendre le 17ème siècle pour que la dynastie berbère développe les échanges avec l'Europe.

En 1731, premier tremblement de terre, les hollandais participent a la restauration de la ville et réinstallent un comptoir au pied de la casbah.

La SMS Panther des remparts de la casbah.
En 1911, l'envoi d'une canonnière allemande dans la rade provoque le "Coup d'Agadir" et fait brutalement apparaître Agadir sur la scène mondiale. La guerre menace. Après négociations, un traité franco-allemand est finalement signé laissant les mains libres à la France, qui va pouvoir établir son protectorat sur le Maroc. En 1913 les troupes françaises débarquent, 3ans après le premier appontement est construit, 4 ans plus tard c'est le port qui est aménagé et les différents quartiers commencent à émerger, la ville prend son essor.

Autour de 1930, Agadir est une étape importante de l'Aéropostale où Saint-Exupéry et Mermoz font escale.

Après 1950 et l'ouverture du nouveau port de commerce, la ville, très dynamique, se développe avec la pêche, les conserveries, l'agriculture, l'exploitation minière. Elle commence aussi à s'ouvrir au tourisme grâce à son climat et à ses beaux hôtels.


Le 29 février 1960, Agadir, qui compte alors plus de 40 000 habitants, est ravagée par un tremblement de terre de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter, qui fait plus de 15 000 morts. Il ne reste donc que de rares traces de son passé historique...


Nous nous sommes donc intéressés à son port de pêche, puis plus spécialement au port sardinier. Il est a deux pas de notre marina et même s'il faut y aller tôt le matin pour y goûter les instants d'activités, c'est facile d'accès. Une première visite de reconnaissance avec les parents de Sandrine, nous y fait retourner avec autant de curiosité.

Plus de 400 chalutiers attendent l'ouverture de la saison de pêche au chalut le long des quais, heureusement car ainsi nous ne les croiserons pas en mer... Donc l'essentiel de l'activité de pêche est actuellement faite par ces sardiniers qui, séparés en deux catégories partent en pêche soit a la sardine (…), soit a « pas la sardine »... On y voit à la criée du matin, entendez par là une esplanade ou chacun dans ses caisses en plastique ou sur du carton étale sa pêche, quantité de bonites, de maquereaux, de requins (des « vrais » et de la roussette), des raies , de congres, de daurades roses, grises et rarement coryphènes mais aussi des murènes pêchées a la palangrote ainsi que des sabres soigneusement « pliés » dans des caisses en bois. Il est difficile dans cet endroit de sortir son appareil photo sans éveiller quelques animosités. Puis nous irons flâner du coté des « sardiniers qui pêchent la sardine » et assister aux accostages des bateaux qui revenaient dont même mon mousse ironisait en disant qu'avec de telles manœuvres il n'était pas étonnant que leur bateaux soient souvent en réparation... Ici, ce ne sont que les professionnels qui viennent acheter car l'unité de mesure c'est le bac de 20 litres, l'arrivée puis la vente (après les négociations hautes en couleurs) ainsi que le déchargement se déroulent dans un sacré foutoir mais dans une sorte de calme serein car résignés, il savent que ce sera à nouveau le même foutoir demain et le jour d'après...

Les restaurants de luxe, c'est bien... mais les brochettes du kiosque a l'entrée du port de pêche sont excellentes aussi...

Quand on voit l'état des bateaux, il n'est pas étonnant qu'ils ne nous voient pas sur leur radar et qu'ils ne répondent pas à la VHF...

Chantier mécanique, ils ont notre respect car ils savent tout faire... avec rien...

Ici, un sardinier. Ce sont tous des constructions traditionnelles en bois. Varangues en Eucalyptus, coque en Iroko, étoupe en nylon, moteurs Baudoin.

Dans les chantiers d'Agadir, les bateaux sont non seulement réparés mais aussi construits de A à Z. Une quinzaine de bateaux sont en construction en permanence, autant en réparation.

Etraves fines et tulipées, elles seront renforcées en inox comme le bateau de gauche presque fini.

Un panneau, quelque-part dans le chantier indique ISO 9001... En arrière plan, la casbah.

Ces poupes ne sont pas sans rappeller les chateaux arrières des bateaux d'autrefois...

Il est vrai qu'il y a similitude entre varangage et squelette de baleine...

celui-ci quasiment fini, n'attend plus que sa motorisation.

Accostage des sardiniers au retour de pêche...

Ils emploient une main d'oeuvre jeune encadrée par les plus anciens.


vendredi 7 octobre 2011

Problèmes techniques sur le Blog

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Certains l'on peut-etre remarqué, il est parfois difficile voir impossible de publier des commentaires... Même nous on a du mal, il semblerait que ce soit un problème général et temporaire.

Nous nous en excusons.

A bientôt

mercredi 5 octobre 2011

Mais que deviennent-ils ???

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On sent bien une certaine inquiétude de la part de certains concernant notre situation actuelle: tout va bien !
Les parents de Sandrine sont venus nous rendre visite, son Papa est même déjà rentré en France. Puis ce fut Patrick et Anne-Marie (oncle et tante) qui ont fait le déplacement de Casablanca pour un week-end en famille, balade au souk, repas au Yacht-Club (super endroit, merci patrick pour le tuyau), repas et apéritifs à bord avec degustation des produits de nos dernières escale soit Porto et Madère, repas chez Mimi la brochette...
Puis depuis Lundi, Sandrine et sa maman enchainent massages, hammam, balade dans les oasis, etc... Pendant que le pauvre Capitaine (plaignez le) croule sous le poids des efforts à fournir, seul, pour remettre son embarcation en état...

En effet depuis que nous sommes passés sous les 40ème Nord, le Sika jointant les planches de teck se ramolissaient et finissaient par se transformer en pate qui se liquéfiait litterallement, un problème de vulcanisation du produit. J'ai donc enlevé tous les joints (ca a mis 3 jours...), gratté-nettoyé les interstices, puis dégraissé et commencé à remplacer les joints, puis il faudra poncer... Le genre de boulot un peu ingrat surtout quand c'est du à un problème de tenue de matériaux, mais bon... c'est a faire... et puis il fait beau...