samedi 12 mai 2012

Nos aventures continuent mais sur Jingle !

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Nos yeux se sont tournés vers une plateforme de vie, grande et ouverte sur les lieux enchanteurs qui nous entourent pour en profiter d'avantage. Puis, dans le même temps, vers un bateau qui avance plus vite. Pourquoi vite quand on a du temps? Ce n'est pas une question de vitesse à proprement parler mais d'aller plus loin pour un même temps... Et cela comblera d'avantage notre soif de découverte.



Nous allons donc quitter Spirit of TRAOU MAD. Souhaitons le maximum de bonheur à ses nouveaux acquéreurs, ce jeune couple amoureux de bateaux et de Bretagne, désirant voyager un peu, beaucoup, passionnément... dans les Caraïbes et au dela...

Vous l'avez donc compris, ce blog, chers lecteurs, va cesser son activité. Mais, que cela ne vous attriste point, car le prochain va venir le remplacer. En effet, nouveau bateau mais même équipage et mêmes plaisirs de voyager et de vous faire partager les étapes de notre périple.

"Qu'est-ce que c'est comme bateau?" , "Comment s'appelle t'il ?" , " Que va faire son équipage ?". Que de questions...

Vous le saurez en cliquant simplement sur le bouton " Nos nouvelles aventures" situé désormais à gauche de votre écran...

A bientôt.

ps: Attention, l'adresse de ce nouveau blog à changé, n'oubliez pas de la mettre dans vos favoris...

vendredi 27 avril 2012

Peinture à l'eau pour joli bateau...

A quoi rèvent les aquarelles ?

De voyage et de bateau.... Fanny, artiste peintre, et sa petite famille à "tout largué" comme on entend souvent dans le milieu des voyageurs océaniques et peint... elle peint ses voisins et nous sommes de ceux-là...




Nous adhérons à cette démarche positive, alors longue route à "Ohana" et son équipage...

mercredi 25 avril 2012

Vu du ciel, c'est démentiel !

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OpenCPN, est un logiciel de lecture de carte et de navigation électronique. Il fait partie de cette mouvance "Open" qui propose des programmes gratuits (on donne si on peut et si on veut). Les ingénieurs et ingénieux qui travaillent sur ce projet le fait avec une vision du monde qui dénonce les abus des grands groupes informatiques microsoftiens.

Le programme est libre... Est-ce à dire qu'il n'est pas à la hauteur de ses concurrents payants? En fait, je n'en sais rien dans le sens ou je ne connais que mon ancien logiciel. Mais autant, je suis en accord avec la vision de ces développeurs informatiques, autant cela à d'abord été pour des raisons purement techniques que j'ai changé de logiciel pour utiliser OpenCPN aujourd'hui, en effet, des bugs succéssifs m'ont fait perdre des données de route.

Puis, les cartes... Car un logiciel de lecture de cartes lit les cartes, c'est bien mais il faut des cartes et ça, ça coute horriblement cher, moins cher que des cartes papier certes, mais là encore il y a de l'abus. Seuls quelques pays, dont les USA, donnent en téléchargement et gratuitement toutes les cartes pour naviguer dans de saines conditions dans leurs eaux. Sinon, faciles d'accès, les fameuses CM93 couvrent la totalité de la planète.

Bon nombre de navigateurs ne s'y trompent pas, adieu logiciel Maxsea (1050€) et autres cartes Navionics (350€ la carte), et entrons dans le monde de OpenCPN et des CM93... Nous faisons partie de ceux-là...

Et puis, comble de technicité, OpenCPN offre la possibilité d'une fusion entre Google-Earth avec la cartographie CM93. Ca sert a quoi ? Et bien rien de plus joli qu'une carte marine certes, mais il est souvent intéressant de savoir ce qu'il y a à terre, ou sont placés les bateaux habituellement, on peut y voir parfois les ondes de la houle mais surtout cela peut apporter la précision inégalable d'une image satellite. Exemple:

1) Cartographie, nous sommes dans le cul de sac du Marin à la Martinique:


C'est bien, c'est précis, mais cela manque cruellement d'informations visuelles...

2) Donc, on peut aller chercher des renseignements complémentaires sur Google-Earth:


Houlaaaa, on s'aperçoit qu'il y a plein de bateaux et même une marina (!) qui n'apparait pas sur les cartes, en revanche on ne voit plus les bouées d'accès (le chenal) ni les sondes de profondeurs et quand on voit le nombre de bateaux échoués sur les hauts-fonds, elles sont nécessaires.

3) C'est alors que la fusion intervient grace à GE2KAP, un logiciel du canadien Paul Higgins...


et on obtient une "carte satellite" qui permet de naviguer et de discerner tous les détails vus du ciel.

Ca parait simple comme ça, mais il est vrai que les pré-requis pour l'élaboration de telles cartes doit se faire de manière sérieuse et méticuleuse, en revanche avec un peu de dextérité on descend sous la barre des 3 minutes spour l'élaboration d'une telle carte et ... quel résultat !



vendredi 20 avril 2012

Spirituel et Spiritueux ...

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C'est par une chaude journée de Vendredi Saint que nous nous en allâmes parcourir la campagne martiniquaise en direction de la côte au vent par ses routes secondaires...
Notre premier arrêt touristique fut une petite bourgade située entre Petit-Bourg et Grande-Case: Le Saint-Esprit ! Nous nous sommes arrétés visiter son lieu de prière ainsi que ses commerces à proximité pour l'inséparable bouteille d'eau que chacun doit avoir avec pareille chaleur.
Puis c'est en nous dirigeant vers le François que nous passons près du domaine de l'Acajou... et sa célèbre rhumerie Clément. Cette institution datant du siècle dernier est une vaste propriété, comprenant des plantations de canne, bien entendu mais aussi des jardins, des écuries, des demeures anciennes et bien sur, une distillerie. En fait, 2 distilleries y sont présentes mais d'avantage que l'usine moderne ce sont les anciens établissements originels qui nous intéressent. Nous commençons par faire le tour du propriétaire comme tout bon visiteur des lieux. Stupéfaction, ce jardin propose une variété d'arbres, des fougères arborescentes Glou-Glou aux palmiers Bombonne en passant par le symbole maléfique et destructeur: le figuier étrangleur. Ce sont les habitations et leurs annexes rénovées, témoins de la douceur et du savoir-vivre d'une époque hélas révolue, qui attiseront notre curiosité et nous feront basculer dans le début 19ème à travers des fragments de vie quotidienne.

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Puis, la distillerie... pour ceux qui aiment la Technologie avec un grand T comme table a desssin, c'est de la magie. L'usine "comme avant" à été conservée, entretenue et fonctionne, elle propose un parcours didactique sur l'histoire du Rhum et le Rhum dans l'histoire, du "Rhum à soldat" au combat des producteurs de Cognac pour protéger l'invasion du "Rhum vieux" en métropole ces siècles derniers en passant par la boisson favorite des pirates et des Punch développés par les marins anglais. Savez-vous par exemple qu'un Rhum "agricole" est issu directement de la canne à sucre quand un Rhum "industriel" (non agricole) est issue du sucre avec les pertes de saveurs que cela engendre ? Que certains navigateurs autrefois préconisaient un Punch, moitié café fort moitié rhum mélangé avec un oeuf contre le mal de mer et les lendemains difficiles... (On est décidemment des petits joueurs).
Maintenant qu'on connait toute l'histoire du Rhum, il faut passer à l'action: la dégustation !
Un petit Rhum vieux (15 ans d'age) pour commencer, (ils ont en vitrine des bouteilles de 1950!), puis commencent les tentatives de boire du Rhum blanc sec, pure canne ceci, pure canne bleue, personellement je trouve ça imbuvable tel quel: faut mettre un truc avec. Puis arrivent les punch, et c'est à cet instant précis que cela devient dangereux: ils sont tous bons, certes plus ou moins suivant les gouts de chacun mais c'est bon et "ça se laisse boire" comme on dit. De plus, on va pas repartir sans finir par un petit Shrubb pour nettoyer la tuyauterie, hein? Et vlan du 40° par la dessus, il est 13h, on est à jeun (enfin on a pas mangé) et il faut qu'on sorte de là sinon on va rester dormir dans une des piaule du bazar. C'est donc souriant et avec les bras chargés de quelques exemplaires de ce dernier breuvage que nous grimpons dans la voiture (oui m'sieur l'agent) pour aller se faire un tartare de Marlin pour certains et poulet-citron-vert-et-miel pour d'autres afin d'éponger un peu. Je me demande si la visite de l'usine d'embouteillage des sources Volvic ou Evian remporte le même succès...
Les flancs-coco avalés, nous reprenons la route en direction de la presqu'île de la Caravelle aux doux noms évocateurs de combats navals d'autrefois, la baie du galion, la baie du trésor, la pointe du diable... mais c'est à tartane que nous nous ferons une petite glace maison, le grand standard "coco" et une délicieuse "cacahouète" et même une surprenante "manioc" pour la plus aventurière de nous tous. Nous passerons par la Trinité et pousserons jusqu'a Sainte-Marie au bord de mer en travaux pour 5millions d'euros quand le reste de la ville délabrée n'en demanderait pas autant pour se faire une cure de jouvence devenue nécessaire par sa proximité avec l'océan. Il commence à se faire tard, nous prenons la route de St Joseph en passant par les villages de Croix-Blanche et la Chapelle.

Vous l'avez compris à l'audition des étapes notre chemin de croix: St Joseph, Ste Marie, St-Esprit le fondement de notre démarche à essentiellement été le Spirituel...               ... et le Spiritueux (ha oui, c'est vrai on a ramené du Shrubb !)

1/ Il n'y a qu'en se promenant dans l'intérieur des terres qu'on découvre de telles constructions traditionnelles
2/  La Mairie de Saint-Esprit, on en mangerait !

1/ Imaginez le par une nuit de tempête avec des éclairs, c'est bien lui, l'arbre maléfique: le figuier étrangleur
dont les racines ne s'enfoncent pas mais enserrent tout se qui se présente dans son voisinage et le détruit.
2/ Pause bucolique


1/ Un des chais, les futs encore estampillés à l'éfigie de Homère Clément, fondateur de l'Habitation
2/ Engrenages bien huilés et battements rythmiques de la transformation du mouvement...

1/ Les anciennes écuries du domaine
2/La demeure originelle du propriétaire, un exemple d'architecture tropicale

1/ Le gout des plaisirs simples ...
2/ Retour dans le passé (noter le portrait de M.Clément)

1/ Dans "art de vivre" il y a "art de recevoir". Veuillez passer à table, mes chers amis...
2/ Bureau de travail, machine à écrire et téléphone, un siècle après on a finalement pas beaucoup mieux...

1/ Que diriez-vous d'un petit "15 ans" vielli en fûts de chêne ? (voir le guéridon)
2/ Le cellier

1/ église de Sainte-Marie
2/ L'îlet St Aubin vu de la presqu'île de la caravelle





mercredi 18 avril 2012

Rien de royal à Fort-Royal ...

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Logements délabrés et voiries
non entretenues,
ou sont passées les subventions ?
Le nom de Fort-de-France est dû à la présence du fort que la France a établi au 17e siècle. D'abord appelé cul-de-sac du Fort-Royal (1635-1672), le site devient la paroisse puis la ville de Fort Royal (1672-1793), Fort-de-la-République ou République-Ville (1793-1794), de nouveau Fort-Royal (1794-1807) et Fort-de-France depuis 1807.

Dès 1635 les colons s'intéressent « à l’entrée de la plus grande baie de l’isle» (actuelle baie de Fort de France) et construisent un fort en palissade qu'ils nomment Fort-Royal. Dans un contexte de conflits avec les Caraïbes, les Hollandais et les Anglais, le site de Fort-Royal révèle son importance malgré le climat insalubre des marécages environnants. En effet, le site est aisé à défendre et bien protégé des tempêtes. Il est donc décidé d'y bâtir une ville, Fort-Royal, dont la prononciation en créole donnera le nom actuel des habitants: les Foyalais. Le plan de la future ville est approuvé par Colbert et des aménagements sont réalisés au 17e et 18e siècle afin d'assainir le site marécageux et de le mettre à l'abri des inondations. Ainsi naît un quadrilatère de 42 hectares, au plan en damier, qui constitue le noyau urbain de Fort-de-France.

1902: Après l'éruption de la Montagne Pelée, Saint-Pierre n'est plus une ville commerciale, car elle a perdu tous les habitants qui étaient restés sur place.
Les migrants du nord de l'île arrivent massivement à Fort-de-France, qui récupère l'ensemble des fonctions portuaires, industrielles, économique et commerciale de la Martinique.
Pour faire face à cet afflux de population, le maire de la ville, Victor Sévère lance l'assainissement du vaste marécage situé au nord-ouest de la ville basse coloniale, alors peuplé de misérables qui y avaient construit leurs cases.
Après une longue bataille juridique pour en exproprier les habitants, les travaux sont réalisés vers 1920 (plus de 15 ans après) donnant naissance à un quartier ouvrier quand d'autres quartiers se sont développés anarchiquement le long des routes extérieures.

Dans les années 1930, l'assainissement est encore imparfait. En dehors du centre-ville, des résidences aisées de style colonial se construisent pourtant sur les hauteurs de la ville. Fort-de-France apparaît alors comme une ville de contrastes, hétérogène et peu riche, c'est encore vrai aujourd'hui.
La crise économique des années 1930 et la Seconde Guerre mondiale mettent à mal le système agricole et sucrier de la Martinique. La fermeture de grandes usines entre 1950 et 1960, les difficultés des petits propriétaires ou exploitants à vivre des revenus des produits de leurs terres, la forte croissance démographique génère une émigration vers la métropole et un exode rural vers Fort-de-France.

Ceci s'accompagne de la multiplication des bidonvilles et autres quartiers autour du centre dont Texaco, qui a donné son nom au célèbre roman de Patrick Chamoiseau, prix Goncourt en 1992 (disponible sur tous les bons bateaux, merci Jean-Paul)

Au milieu des années 1970, on estime que 40 % des constructions de Fort-de-France avaient été réalisées sans autorisation et les quartiers insalubres sont innombrables. Pour faire face aux besoins, Aimé Césaire, maire de la ville de 1945 à 2001, a entrepris la construction de grands ensembles de logements sociaux.
Depuis 1990, la population de Fort-de-France décline au profit des communes voisines de Schoelcher, Saint-Joseph et Le Lamentin, et même au-delà, au profit de Ducos, où se sont implantés des lotissements pavillonnaires et des ensembles de logements collectifs, des HLM en béton mais propres. Elle est passée en dessous du seuil de 90 000 habitants (stable à 130.000 entre 74 et 2010) . De même, c'est dans ces périphéries que se sont installées les nouvelles zones d'emploi.
Ce phénomène a donc conduit la municipalité à réaliser des opérations de restructuration urbaine visant à redonner son attractivité à la ville et à améliorer son cadre de vie, sans succès. En effet aujourd'hui Fort de France est, à l'instar de sa cousine Pointe à Pitre, une ville laide, sans charme aucun et seule une demi-journée est nécessaire pour la découvrir, ne croyez pas les guides touristiques qui disent le contraire.

Nous avons réalisés quelques photos en selectionnant les endroits et en jouant sur le cadrage afin de présenter un panorama pas trop ennuyeux. Mais je n'ai qu'un seul mot: éviter cette ville qui manque d'intérêt et aller vous promener dans les petits villages de l'île, ils sont beaux, les gens charmants et c'est ça les Antilles et non cette jungle urbaine.

Contrastes entre bas quartiers et construction moderne, la seule de la ville, peut-être nos subventions ???

On aimerait tellement croire que c'est joli ...

Contraste avez-vous dit ? Remarquez le Peep-show en face de la librairie "chrétienne" qui vend des CD (de qui ? Jésus super-star ?)


Ici, en revanche on reste dans l'authentique : le marché .


Fragment de culture urbaine ...

Premier plan, hypercentre reconstruit, arrière plan au loin, encore des bidon-ville, il n'a pas d'autre terme.

Joli vestige d'une gloire passée.

L'ancien hotel de ville réhabilité en théatre vaut le détour.

L'accès aux premières...
Sans doute le meilleur endroit de la ville pour manger, les échoppes du marché.


Une partie de l'hypercentre réhabilité


L'espace Culturel


Sarcelles ? Pantin ? La Courneuve ? Non non, une capitale des Antilles ...





La préfecture, enfin un batiment repeint...

La bibliothèque Schoelcher, "LE" monument à ne pas louper.
Célibataire et sans enfant, Victor Schoelcher, représentant du mouvement abolitionniste et député de la Martinique et de la Guadeloupe de 1848 à 1850, décide de léguer sa vaste collection de 10000 livres au Conseil général de la Martinique. Ce dernier confie à l'architecte Pierre-Henri Picq le soin de concevoir le bâtiment destiné à accueillir cette collection.
Picq élève d'abord son œuvre entre 1886 et 1887 dans le jardin des Tuileries à Paris, où elle est présentée aux parisiens comme pavillon de l'Indochine lors de l'exposition universelle de 1889. Le bâtiment est ensuite démonté en plusieurs parties expédiées par bateau à Fort-de-France, puis reconstruit sur le site de l'ancien Hôtel du Petit Gouvernement. Divers événements interrompent les travaux à plusieurs reprises, à commencer par une mise en examen judiciaire de l'entreprise de construction, puis le grand incendie de Fort-de-France en 1890 dans lequel disparaît la plupart des livres de la collection Schoelcher et enfin un cyclone en 1891. La bibliothèque ouvre ses portes en 1893.
La charpente métallique du bâtiment rappelle celui de la Cathédrale Saint-Louis conçue par le même architecte. Le style du bâtiment mèle Orientalisme et Art nouveau avec un décor de frises portant les noms de grands écrivains français et un fronton extérieur de mosaïque très coloré.


vendredi 6 avril 2012

De Montmartre à Montmartre ...

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Question : que font des parisiens quand ils viennent en Martinique ? Ils vont à Montmartre !

C'est une blague, nous nous promenions à environ 7 km de Fort-de-France sur la route RN 3 allant à Morne-Rouge, connue sous le nom de Route de la Trace, dans le Parc National de Balata en direction du jardin du même nom et c'est par hasard que nous sommes passés à coté. L'occasion était trop belle, nous sommes allés découvrir sans doute l'église la plus connue et visitée en Martinique, car c'est une réplique de la Basilique du Sacré Cœur de Paris. Très propre, elle se situe sur la colline Savon, depuis laquelle on peut profiter d’une vue magnifique sur la baie de Fort de France.




L'église a été construite à la demande de Monseigneur Lequien en 1915, après l’éruption de la Montagne Pelée qui a ravagé Saint-Pierre, capitale de l'île, en 1902. Elle a été conçue par l’architecte français Wuifflef.



Nous en avons profité pour faire quelques offrandes afin que le ciel ne nous tombe pas sur la tête...

mercredi 4 avril 2012

Tous les Paradis sont des Jardins, ce n'est pas un hasard ...

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C’est en 1982 que Jean-Philippe Thoze, horticulteur, paysagiste et artiste dans l'âme, revient sur les traces de son enfance dans la maison créole de ses grands-parents. De là, naîtra une passion pour la botanique qui va le mener aux quatre coins du monde.


Il a réuni une magnifique et exceptionnelle collection d’essences tropicales : des anthuriums, des hibiscus, des nymphéas exotiques, des roses de porcelaine, des héliconias, des pandanus panaché ou bien encore des dracénas et des balisier. Un magnifique "cocktail tropical" de fleurs et plantes éxotiques.


Initialement, la propriété appartenait à la grand-mère qui l'utilisa d'abord comme résidence secondaire puis comme habitation principale pendant sa retraite. A sa disparition le domaine fut laissé à l'abandon pendant dix ans.
Jean Philippe Thoze alors horticulteur à la tête d'une entreprise de paysagisme, utilisait les lieux délaissés comme stockage pour les plants qu'il avait l'habitude de rapporter de ses nombreux voyages. Puis vint le jour où la famille décide de vendre et c'est tout naturellement à Jean Philippe qu'on demande de défricher.
A cette occasion il redécouvre Balata et en tombe littéralement amoureux.
Il rachète lui-même la propriété et, de ce qui était devenu une savane où la nature avait repris ses droits, il crée progressivement ce jardin qui abrite aujourd'hui plus de 3000 espèces de plantes tropicales.

Annoncé incontournable en Martinique, nous y sommes allés en curieux et avec la distance que nous avons habituellement par rapport à ces endroits touristiques. Et bien c'est beau et nous en avons appris beaucoup sur la flore tropicale. Mais n'étant poète qu'ivre il m'est difficile de vous décrire un tel endroit avec des mots (surtout à cette heure matinale), je le fais donc en photos...

Des nuances de verts nous abordent dès notre arrivée
Les étonnantes Broméliacées, on les dirait issues d'un décor de science-fiction des années 70


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Ficus cordifolia (Figuier étrangleur)


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Zone protégée, elle accueille de petits habitants difficiles à apercevoir

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Les bambous sont en grands nombres, ici bi-colores

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Mais ? Qui se cache dans les buissons ?

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Ne pas se méprendre, le rouge n'est pas la fleur, c'est la blanche.

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Un nom aussi beau que sa parure, une rose de porcelaine...



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<>Notre regard doit sans cesse s'ajuster à la palette de couleurs tropicales et on chemine parmi les orchidées sauvages et plus de 100 espèces de palmiers, qui nous l'avons appris ici, ne sont pas des arbres mais des plantes...<>
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Le célèbre Pandanus, arbre sans tronc qui passe des racines aériennes aux feuillage. Notez les racines (plus jaune) qui poussent des branches pour aller prendre appui au sol...


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Une féérie de couleurs et de matières...


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Encore un petit habitant des feuillages


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Cerise sur le gateau, un parcours à 15m du sol nous fait découvrir le site de cîmes en cîmes

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Héliconia