mardi 27 septembre 2011

Télé-Sandrine, le pain à bord c'est facile...

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Le pain à bord d'un bateau c'est facile...
Ce qu'il faut:
La farine.
500 gr.
On la choisit selon son goût. Cela vaut vraiment le coup, si l'on peut, d'acheter de la bonne farine bio, complète, intégrale, épeautre ou autres, la recette marche avec toutes les farines.
La levure
Levure de boulangerie, vendus en sachet de 11 gr.
Vous savez les petits granulés grisâtres...
Le sel
Une demi cuillère à thé si c'est du sel fin.
Moi j'utilise du gros sel moulu (parce que je trouve cela meilleur et parce qu'il n'y a que ça à bord) et je mets une cuillère à soupe bien rempli. Une fois de plus c'est selon son goût et aussi le type de farine. Plus elle est blanche et donc fadasse et plus il faudra saler.
L'huile
1 cuillère à soupe.
J'utilise de l'huile d'olive mais vous êtes libre de laisser courir votre imagination.
 
Le miel
1 cuillère à soupe.
J'utilise celui que j'ai à bord. Liquide ou non, fort ou doux ça à peu d'importance. En tous cas je n'ai jamais senti la différence de goût, c'est surtout une aide à l'activation de la levure.
L'eau
40 Cl.
On peut bien sur utiliser l'eau des réservoirs pour l'instant ayant la chance d'avoir de l'eau de source à bord en permanence (en bidon de 5 litres et pas qu'un!) c'est celle là que j'utilise, tièdie à la bouilloire. Ce sera dommage de gâcher un si joli pain avec une eau ayant un arrière goût bizzaroïde comme cela peut arriver parfois dans certains ports.
Comment on fait:
Le mélange
Dans un premier temps on met dans un saladier la farine, le sel, la levure. Dans un verre doseur on verse 40 cl d'eau tiède auquel on ajoute le miel. On verse le liquide sur la farine et on mélange (cuillère en bois, métal, spatule... ce que vous avez). On mélange jusqu'à absorption de tous les éléments mais il est inutile de pétrir la pâte à la main. Ça doit vous prendre 5 minutes grand maximum. La pâte est plus ou moins sèche selon la farine utilisée mais je n'ajoute jamais d'eau à la recette de base.
La levée
Temps de levée: 25 minutes.
Une fois je l'ai oubliée (partie plonger) et donc elle a levé 2 heures de plus, cela n'a rien changé...
Histoire de vous simplifier la vie, essayer de trouver un saladier en plastique qui peut se caler dans l'évier. Super pratique quand il faut laisser la pâte sans surveillance pendant 25 minutes et que le bateau est au près par 25 nœuds de vent et gîte à 20°. (c'est du vécu et le meilleur pain que j'ai fait jusqu'à présent).
Une fois la pâte levée on la passe dans un moule. Au passage cela permet d'enlever l'excédent d'air formé. J'utilise soit un moule rond qui sert à tout soit un moule à cake (qui à l'avantage d'être de la taille de notre boîte à pain mais la moule rond plus plat laisse mieux «respirer» la pâte je trouve...)
La cuisson
Temps de cuisson: 30-35 minutes, à four chaud.
A bord, de Traou Mad, nous avons un four à gaz Eno, le modèle de base. Il fonctionne très bien mais hors de question de lui demander d'afficher un thermostat 6 ou 3. Je le préchauffe à fond, j'enfourne le pain sur la grille haute, avec le lèche-frite en place pour mieux diffuser la chaleur.
En cours de cuisson, si ça sent trop bon trop vite je baisse un peu.
Au bout de 35 minutes si je trouve que la croûte est un peu trop claire, je le laisse dans le four éteint une dizaine de minutes, le résultat est de toutes façons différents selon la farine utilisée.
C'est prêt !
Voilà, c'est bête comme chou à faire.
Certes certains me diront que le «vrai» pain doit être longuement pétri, fait avec du levain et patati et patata. Je dirais que l'essentiel est de se faire plaisir, à chacun de trouver sa voie.
 J'espère que cette recette vous aidera comme elle a enlevé une grosse épine du pied de l'équipage de Traou Mad qui désormais se régale de pain frais quand cela lui chante. :)

mercredi 21 septembre 2011

Madère-Agadir, vent, vague et poissons...

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Départ à 10h de Madère, la fenêtre météo est un peu "chaude" mais stable et va en diminuant. On annonce 20 noeuds de vent au largue les 2 premiers jours puis des vents faiblissant en refusant (s'orientant vers l'avant du bateau). Dès le passage de la pointe Est de Madère ce sera 25 noeuds établis et fort, plus souvent à 27/28 et rafales à plus de 30 et ce sera du près bon plein et non du largue. Ce sera donc un long bord de 2 jours sous grand-voile à 2 ris et trinquette, la mer formée n'épargnera pas nos estomacs et la gite babord amure ne nous a pas facilité l'accès a la cuisine, puis l'amarinage prendra le dessus et les habitudes de navigation reprennent leur place. Tout de même fatiguants, ces 2 premiers jours de navigation se sont déroulés suivant un mode "usine": boulot ou dodo, soit "de quart" ou "de repos". Puis les vents on faiblit, la grand-voile s'est déployée, la trinquette s'est enroulée et le génois l'a remplacée. Faiblissant encore, ils nous ont permi d'envoyer le gennaker, de plus la mer s'est arrondie et orientée 3/4 arrière favorisant une bonne vitesse et une allure de croisière confortable jusqu'au lendemain.
Les lignes de pêches ne sont mises en place que le 3ème jour, nous jugeons en effet inutile de pêcher du poisson si on ne peux pas cuisiner. Ce sera sur la ligne "fine" en 45/100 qu'un départ furieux aura lieu, le fil sera dévidé complétement en un rien de temps, le moulinet hurle,  la canne se tord, couine un peu et le fil casse net... Pfuit, ça devait être gros ! Puis c'est le tour de la ligne "forte" en 90/100 qui me fait un départ, le moulinet fait un bruit de crécelle, je lache un peu de fil pour ne pas casser cette fois, puis chausse le baudrier et maintient la canne hors de son support. C'est sport, la canne se tord a se rompre, nous sommes sous gennaker à 7 noeuds et Sandrine dors et ne peux choquer les écoutes pour ralentir le bateau. Puis lentement, mêtre après mêtre, je ramène du fil, ça se débat, ça saute, ça plonge de droite a gauche et je ne sais pas ce que c'est... Ce sera à ma première goutte de sueur que j'apercevrai les lueurs fluorescentes propres à la Daurade Coryphène, je suis super content, c'est ma première daurade! Sandrine, reveillée par le bazar, viendra me preter main forte pour la remonter à bord, elle fait 83 cm et plus de 3 Kg, on en mangera pendant plusieurs jours, c'est excellent !
Ce sera au matin de notre arrivée, lorsqu'un véritable "troupeau" de dauphins (une centaine d'individus) viendra percer la surface de l'eau calme... Ils batifolent et caracolent dans un rayon de 200 mêtres autour du bateau, ils chassent visiblement. Les sifflements de leurs events se font entendre à l'étrave du bateau car certains prennent le temps de jouer quand un soufflement beaucoup plus fort se fait entendre, et là... surprise car c'est encore une première fois, le dos d'un globicéphales noir glisse lentement a la surface de l'eau à une centaine de mêtres du bateau. Il apparaitra 2 fois avec la même lenteur et disparaitra. Voir une baleine est impressionnant, elle fait la moitié de la longueur du bateau et dois en peser la moitié, ça laisse réveur...

Globicéphale ou Baleine-pilote
Ce sera dans la brume que nous arriverons sur les cotes africaines, après nous être fait prisoniers dans ces bon-sang de filets dérivants (la pince coupante nous en sortira sans scrupule). Dès le petit jour, il commence a faire chaud, nous arrivons à la Marina d'Agadir et aperçus de loin, le team des pontons de la marina nous fais grands signes, nous indiquent une place de disponible et nous prennent les amarres, super-pro. Sur le ponton, le comité d'accueil constitué de nos amis Vali et Georges (Yeratel) et de Annette et Marc (Lady A) nous invite pour le soir même à un apéro-barbecue réparateur. Nous attaquons le rinçage du bateau intérieur/extérieur (2 jours de près dans la brise, y'a du sel un peu partout) puis on se jette violemment une sur les coussins, l'autre dans le hamac pour 3 heures de sieste... Nous sommes à Agadir...



mardi 20 septembre 2011

Télé-Sandrine: le repas du soir...

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Le coryphène ou dorade coryphène ou mahi-mahi est un poisson que l'on peut trouver dans les régions tropicales et subtropicales de tous les océans. Ce poisson très rapide peut atteindre des vitesses dépassant les 50 nœuds.
Cette espèce présente une particularité : le mâle possède une bosse sur le front, donnant une forme carrée à sa tête, alors que la femelle a une tête ronde, et un corps plus fin et plus petit. Ces poissons vivent très souvent en couple.
C'est une espèce qui effectue de grandes migrations et qui est constituée d'actifs prédateurs. Carnivore, il se nourrit de poissons volants, de calmars, de maquereaux.
La coloration est généralement très vive et composée de différentes couleurs. Le Coryphène est parfois nommé Poisson caméléon en raison de ses facultés à changer radicalement de couleur, à quelques minutes d'intervalle.
La dorade coryphène se pêche fréquemment à la traine et est la fierté des équipages de voiliers car il est très combatif. Sa chair est très appréciée et peut se cuisiner de maintes manières dont la plus simple et la plus immédiate après sa capture: crue à la tahitienne. La notre nous aura fait 4 repas...

dimanche 18 septembre 2011

Direction: Agadir !

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400 milles, 3 ou 4 jours de nav, un saut de puce à l'échelle de la planète...


samedi 17 septembre 2011

Télé-Sandrine : aujourd'hui, les LEVADAS...

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Une levada est un canal d'irrigation sur l'île de Madère.
Les levadas furent créées par la nécessité d'acheminer d'importantes quantités d'eau du versant nord-ouest de l'île, plus arrosé, vers le versant sud-est, plus sec mais plus propice à l'habitat et à l'agriculture. Les Portugais commencèrent à creuser des levadas dès le 16ème siècle.
Madère est une île montagneuse, et la construction des levadas fut une entreprise difficile, à laquelle furent affectés des esclaves ou des forçats, mais aussi des ouvriers salariés. La plupart suivent le flanc des montagnes, mais des tunnels ont été creusés sur environ 40 kilomètres.
Les levadas ne permettent pas seulement l'irrigation mais aussi la production d'électricité d'origine hydraulique. Le réseau d'une longueur totale d'environ 2 150 kilomètres, géré par l'état ou les communes, est aussi utilisé pour le tourisme chaque levada etant longée par un chemin d'entretien.
Épousant les courbes de niveau, ces chemins permettent pour la plupart des randonnées aisées et à plat dans de magnifiques paysages. Certains sont toutefois étroits, ou situés sur des versants abrupts, où les risques de chute sont réels.
L'une des levadas les plus célèbres est la Levada do Caldeirão Verde, prolongée par la Levada Caldeirão do Inferno, avec près de 40 kilomètres de long au total. Les deux permettent une randonnée sur de longues sections, avec le franchissement de tunnels. La Levada do Caniçal est surnommée la levada aux mimosas en raison des nombreux acacias (souvent nommés mimosas) présents sur le parcours.

Sandrine, nouvelle présentatrice de l'émission "télé-Sandrine" :


vendredi 16 septembre 2011

Madère, végétation exubérante et contrastée...

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Madère, que dire d'elle ? C'est difficile car elle est belle et on s'y sent bien. C'est beau et il fait bon, c'est reposant, simple et enchanteur...

Superbe église Jésuite du centre-ville de Funchal
Madère... On pourrait la nommer l'île aux tunnels car le caractère très montagneux de l’île impose de rouler quasiment tout le temps avec les phares de voiture tellement il y a de tunnels... mais ce pourrait aussi être l'île aux fleurs, car elle en est recouverte. Les fleurs poussent partout, dans les jardins bien sur mais ceux-ci n'arrivent plus à contenir toutes ces fleurs et ces dernières ont fini par prendre place dans tous les endroits ou il n'y avait rien, les champs, les terrains abandonnées, les zones sauvages, les bords des routes, les montagnes... Bien entendu, le climat subtropical accorde une végétation subtropicale, ce pourrait donc être aussi l'île aux plantes car celles-ci sont ici chez elles et le combat de l'homme pour conserver sa place est permanent. Les fougères arborescentes, les palmiers, les immenses eucalyptus nous envoient sous des latitudes d'habitude plus « équatoriales » mais, par ailleurs, c'est aussi l'île des contrastes car sur certains versants de montagnes on y trouve des chênes, des châtaigniers, des sapins, de la lande et des ajoncs qui nous ramènent en Bretagne ou en Irlande. Les sommets (altitude max de Madère : 1818m) accrochent les nuages et les brumes renforcent ces images fantomatiques propres aux terres celtes.

Mais c'est aussi une terre agricole car on y voit grand nombre de bananiers en culture ainsi que des vignes sur la totalité de l'île, en effet n'oublions pas le célèbre vin de Madère au procédé unique et découvert par hasard lors des grandes traversées d'autrefois ou on augmentait le taux d'alcool pour améliorer la conservation puis on s’aperçut que les mouvement du bateau ainsi que les fortes températures dans les cales accélérait le vieillissement et améliorait ce vin transporté en barriques de chêne. Les procédés d'aujourd'hui s'inspirent de cette découverte. Agriculture et tropiques, on ne peut éviter, outres les éternelles mangues, les célèbres Maracuja aux goût si divin, que les français les appellent « fruits de la passion », notre bateau en est rempli et les effluves qui s'en dégagent y font régner une ambiance délicieuse.

Nos corbeilles de fruits sont remplies, notre bar à de nouvelles bouteilles de digestif et d'apéritif, nos yeux et notre mémoire sont remplis de paysages de montagne, nous allons pouvoir mettre le cap sur une autre destination : le Maroc...

L'Atlantique, la montagne, les fleurs...

A 1818m d'altitude, entre brumes et soleil... et pluies !

On a eu des petits copains pas farouches du tout lors d'un pique nique en montagne, celui-ci partage un morceau de choco avec moi...


La côte Nord, très abrupte avec ses cultures en terrasses et ses routes vertigineuses.
Madère posséde les 2ème plus hautes falaises au monde.

La côte Nord, sauvage et tourmentée.

La partie Ouest de l'île, moins abrupte et le paradis des bananes...

La partie Sud (Camara do Lobos), avec ses villages de pêcheurs et... ses restaurants de fruits de mer :)






jeudi 15 septembre 2011

Le Pain du Marin ...

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Dans la vie d'un marin vient un moment humain incontournable : celui de la faim (…) plus ou moins grosse et à un moment plus ou moins opportun, au cours d'un quart, à 10 heures du mat' après avoir pioché l'ancre, sous les embruns quand tout bouge et qu'il n'est pas envisageable de se faire la moindre soupe chinoise, le marin se dit: «Mmm, je me ferais bien une boite de pâté (Hénaff bien sur) sur une tartine»... Et là... stupeur, doutes, reste-t-il du pain?

Car il faut un support au pâté Henaff. Du riz ? Ah j'en ris (oui, très facile). Des chocos ? Euh... non merci je n'ai pas fait 450 miles sans vomir pour en arriver là. Des tranches de cornichons ? Méga acrobatique comme projet. Une tranche de jambon sec? Non, non, et non l'esprit du marin refuse tout substitut. Ce qu'il veut c'est du "pain" sous son pâté. Et du bon, du goûtu, du frais si c'est pas trop vous commander.

Alors, le marin se tourne vers sa douce et lui dit: «Ma mie, avez vous penser à racheter du pain?»

  1. On est à la marina, le pain si on dégote une bonne boulangerie, n'est pas un problème. (en théorie car Port Haliguen hors saison...)
  2. On est au mouillage. Donc ballade en annexe, petit trot jusqu'à l’éventuel village, faut pas être pressé et être optimiste (une semaine à l'île aux Moines sous la pluie, c'est là que j'ai appris à faire du pain)
  3. On est en mer, ben soit on mange du pain de mie longue conservation, du pain sous vide pré-cuit soit on le fait soi-même!

Donc faire du pain sur son bateau, pour nourrir son marin de mari. Imaginez, moi pétrissant la pâte, lui tenant la barre, au milieu de l'immensité maritime... Donc avant de me lancer dans cette aventure, je me suis un peu renseignée sur la fabrication du pain en mer. J'ai pu lire toute sorte de recettes au four, à la cocotte, avec levure, avec levain...

Leurs points communs c'est qu'elles demandaient une matinée ou une après-midi de boulot. On est en vacances mais bon je n'ai pas que ça à faire. Et surtout une surface grande et plane que l'on se doit de saupoudrer allègrement de farine et là je me gausse. En effet, imaginer une seconde que mon Capitaine adoré accepte, même pour avoir du pain frais, que la table du carré déborde de farine pendant 5 heures d'affilées et cela tous les 4 jours, que l'on soit à la gîte ou au mouillage, ce n'est pas le connaître. Son Traou Mad chéri, sali, enfariné même pour une bonne cause, non! Plutôt manger des biscottes, ou alors installer un champ opératoire contenant les éclaboussures de la zone d'intervention !

Dame non... Donc voici mon secret :


  1. Trouver la recette sur un paquet de farine bio acheté en Angleterre l'été dernier
  2. Attraper un saladier de type Tupperware (les seuls qui ont une raison d'être sur un voilier de moins de 40 pieds, quand on passera au cata ou à l'Amel 54 on reconsidéra notre vaisselle)
  3. Une cuillère en bois ou autre ustensile contondant.
  4. De l'eau, de la levure, du miel, de l'huile, du sel et de la farine bien évidemment.
Ben, on mélange le tout, on attend une demi heure, on met la pâte gonflée à souhait dans un moule à cake ou un moule à manquer... On met au four chaud une grosse demi heure et pis c'est prêt.

Devant cette simplicité enfantine, je vous le demande, mais pourquoi diable se compliquer la vie ? Je vous invite donc, Mesdames les ménagères du bord (les matelots-machos peuvent s'y mettre aussi), à consulter prochainement ma recette illustrée détaillant la confection du pain...

lundi 12 septembre 2011

Lui et Elle

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Tout le monde le demandait, et bien, c'est fait: Sandrine sait écrire... Et oui, elle en profite même pour s'accaparer et produire quelques rubriques. Mais comment faire le distingo entre votre éditorialiste habituel et sa douce bien aimée ??? La réponse est simple, voyez-vous, il suffira de comprendre qu'une couleur de typographie a été attribuée à chacun. Ci-après une illustration:

Lui:
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Elle:
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dimanche 11 septembre 2011

Ô Capitaine ! Mon Capitaine !

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Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Notre voyage merveilleux commence
Le vaisseau franchira tous les caps et tu gagneras ta récompense...


Mais ou est donc notre Capitaine en ce début de 47ème année de son existence ?
Réponse: il fait mumuse avec les poissons...

samedi 10 septembre 2011

Madère, fosses marines et volcans...

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L'île de Madère est séparée des îles Canaries et de l'Afrique par une fosse marine dépassant les 4 500 mètres de profondeur et entourée de bas-fonds de près de 2 000 mètres. Elle a surgi de l'Atlantique à l'époque tertiaire lors d'une éruption volcanique générant des paysages singuliers. Son climat subtropical et la clarté de ses eaux font de Madère une étape privilégiée pour ceux qui descendent plus au sud pour traverser l'Atlantique.
Nous sommes "en avance" par rapport à la "transathumance", en effet comme sur la nationale 7 autrefois on voit sur ces routes maritimes un effet "autoroute des vacances" certes à moindre échelle mais bien réel. Généralement plus tardive, cette vague de voyageurs, ne nous a pas rattrapée. De plus de grosses conditions météo-maritimes en Europe actuellement bloquent beaucoup de bateau, les dépressions se succèdant. Nous sommes heureux primo d'avoir pris notre temps pour descendre et d'être partis très tôt afin de choisir nos fenêtres météo et secundo d'être quasi-seuls dans les endroits que nous visitons actuellement...




Absolument pas pressés d'avoir affaire "a la ville" nous avons choisis la "Baia da Abra" pour mouiller en arrivant sur l'île. Cette pointe aride présente un paysage très particulier avec ses strates de roche le long de ses hautes (très hautes) falaises. Les promenades vertigineuses nous emmenent rapidement sur les hauteurs, les 30° ne nous aident pas, mais la température de l'eau et sa clarté nous offrent de nombreuses baignades pour nous raffraichir...




Seuls quelques bateaux batifolent autour de leur ancre, nous retrouverons Ster-Vraz et Saltimbanque.




Notre mousse, ravie d'avoir gravi l'important dénivelé de l'extremité de la pointe...




Promis, demain on arrète de faire nos "sauvages" et on va retrouver la civilisation via ses marinas, nous vivons en complète autonomie depuis plus de 2 semaines et nous allons avoir besoin de faire de le plein d'eau et de vivres fraiches. De plus notre matériel technique à été livré à la marina, le capitaine va pouvoir ressortir ses outils...

Mais en attendant c'est palmes, masque et tuba en alternance avec le hamac...

mardi 6 septembre 2011

Un dernier petit tour et puis s'en vont...

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Nous finirons notre épisode "Porto-santo" par une grande promenade sur la plage (7km) jusqu'a l'extrémité de l'île puis nous monterons sur les hauteurs pour rejoindre le bateau par les chemins de traverse... Nous recevrons la visite courtoise, même si on a toujours l'impression d'avoir un truc a se reprocher, des autorités gendarmesque locale pour un controle de routine sur le bateau au mouillage (la GNR, la Garde Nationale Républicaine). Toutefois, l'officier après avoir manqué un joli plongeon en uniforme en quittant son zodiac ne pouvait plus trop jouer les malins une fois à bord du bateau, quelle idée de faire ce métier en conservant ses Rangers au pieds !...

7 km de sable irréprochable...

Le "tout au bout" de ladite plage, un endroit hors du temps et serein...

Une vue du golf (18 trous Par72) situé dans le nord de l'île.

Nous reprendrons la mer par un début de journée ensoleillée, nous avons 20 noeuds de portant et ce sera sous GV et génois tangonné que nous nous affranchirons des 30 milles nous séparant de Madère.

dimanche 4 septembre 2011

Escalade et baignade à Porto Santo...

 
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Quand l'expression "heureux comme un pacha"
 prend tout son sens...
Cette petite île de l'archipel de Madère (11km sur 6) nous accueille depuis quelques jours avec son eau à 22° et d'une clarté de cristal telle qu'on se baigne facilement, son ciel souvent couvert mais ou la température ne descend qu'à 25° la nuit n'incitant qu'au port du maillot de bain. D'origine volcanique, ses pics montagneux offrent de belles promenades et de splendides panoramas à hauteur de nuages, l'air est si pur que cela affecte notre perception des distances, les multiples chemins bordés de cactus encouragent à l'exploration. Le village de Vila Baleira invite à la balade avec ses ruelles étroites entres les maisons blanchies, dont celle présumée de Christophe Colomb. Mais l’intérêt porté par les Madèriens qui y viennent en ferry, c'est sa grande plage de sable de 7km de long bordée de palmiers et de petites maison de vacances.

Derrière nous, Saltimbanque.

Le mouillage est calme et il y a peu de bateau, 4 bretons et 1 anglais au maximum de fréquentation, sinon nous sommes seuls. Nous en profitons pour rattraper notre manque de baignade de cet été, pour nous promener en montagne (hier Pico do Castelo à 435m puis retour en longeant les crêtes). Puis nous avons retrouvé nos sympathiques amis bretons de Ster-Vraz, Lisenn et Julien, et avons rencontré 2 charmantes jeunes filles, voyageant (seules, houlalaaaa) sur Saltimbanque arborant Gwenn-ha-du sous les barres de flèche. Tout ce petit monde est en partance pour les Antilles et les apéros sont moments d'échanges d'expériences, de points de vue, de projets et de rires car on n'est pas là pour se faire du soucis...
 
 
 
Bonite "Tex-Mex"...
C'est drôle, on a « enfin » l'impression d'être « loin », la température, la couleur de l'eau et la végétation appuient cette sensation. Nous avons eu notre phase « départ », puis une 2ème au niveau du cap Finistère quand nous avons mis le cap au Sud, c'en est aujourd'hui une 3ème avec la rupture du cordon continent européen, nous sommes effectivement plus proche de l'Afrique que nous allons rejoindre dans quelques semaines.
Bon, là je vous laisse, j'ai piscine...

Bel endroit, belles maisons...
La place centrale du village, église du 16ème siecle et fleurs suspendues...
Sur le chemin d'ascension du Pico do Castélo
La flèche rouge indique notre position.

Mon chaton en plein effort, le Pico dont on ne voit pas le sommet (à gauche) puis nous avons marché jusqu'a l'autre versant et suivi la crête, 5h de marche.

La flêche rouge indique notre position

jeudi 1 septembre 2011

Partage d'instants...

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Une légende dit que la vie en mer est difficile...
                                                  ...mais sa simplicité la rend agréable.