samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noel !

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Bonjour a tous et joyeux Noel, nous vous souhaitons un bon reveillon, un bon repas a l'horizontale et de bonnes bouteilles ouvertes pour l'occasion. Quant a nous, nous sommes quelque-part au milieu de l'ocean Atlantique, certainement moins bien cofortables et moins bien habilles que vous mais aussi heureux, rassurez vous... Point de fiesta, ni d'abus car nous naviguons, mais de jolis couchers de soleil comme cadeaux et la route des Antilles grace aux Alizes comme traineau du Pere-Noel...

A bientot

PS: Si certains se demandent comment, en mer, nous pouvons faire apparaitre un message sur notre blog, sachez que la programmation informatique fait des merveilles... C'est la magie de Noel !

lundi 19 décembre 2011

Deux mille milles...

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Une « Transat »...
Faire une « Transat »...
« Se » faire une Transat comme disent beaucoup de marins...

C'est très rigolo car quand nous nous projetions à la veille d'un tel voyage nous imaginions être au bord d'une sorte de gouffre insondable qu'il fallait franchir en s'aventurant dans des territoires inconnus avec une appréhension compréhensible, alors qu'en fait nous avons hâte. Nous avons hâte, non pas d'être rapidement de l'autre coté bien que les plages de sable blanc et l'eau turquoise nous séduisent fortement, juste hâte de vivre cette traversée transocéanique. Nous en avons lu des témoignages, nous y avons rêvé, nous avons construit pierre après pierre l'édifice qui, aujourd'hui, nous permet d'être à notre tour les acteurs de cet événement. C'est la simple « concrétisation » de nos aspirations, élaborée simplement, si simplement que s'en est déconcertant de facilité, nous avons fait des courses pour remplir nos soutes de nourriture (si tant est que cela ait été nécessaire), nous nous sommes préparés à une navigation hauturière comme « les autres » et puis voilà, nous sommes prêts...


Nous vous donnons rendez-vous « de l'autre coté », comme disent les équipages rencontrés par ici, d'ici là nous vous souhaitons de joyeuses fêtes de Noël et de fin d'année. Notre point d'arrivée sera l'île de la Barbade début Janvier, celle qui ne se trouva jamais sur la route de Christophe Colomb lors de ses nombreux périples...




Afin de vous faire patienter, vous trouverez ici-même de nos nouvelles pendant notre traversée, en effet, nous avons 2 aides à la navigation-météo en les personnes de Mimi, mon indéfectible ami navigateur de St Valéry, ancien officier de Marine et Pascal, qui a été mon fidèle second pendant ces dernières années professionnelles, instructeur et pilote de Montgolfière. Le premier, Mimi, recevra régulièrement notre position GPS via Iridium, en dehors des aspects techniques nous délivrons aussi quelques mots sur l'ambiance du bord. Michel retranscrira ces messages, ici, en commentaires. Pardonnez d'avance le style laconique propre aux transmissions type « navigation » faites en mer mais ce sera du « réel ». Vous aussi, vous avez le droit de nous envoyer un petit coucou via Iridium, c'est simple et gratuit et nous fait toujours chaud au cœur même si nous ne pouvons y répondre.


A bientôt...

samedi 17 décembre 2011

Mindelo, charmante et enervante...

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L'île de Sao Vicente ne s'est peuplée que tardivement, milieu du 19ème siècle, quand les anglais construisent un dépot de charbon en 1838. Le port de Porto Grande se développe car c'est le seul de l'archipel à offrir un bon mouillage permettant aux cargos d'accoster. Les travailleurs affluent des îles avoisinantes et de l'étranger, Mindelo devient une ville en 1858.



Malgré son problème d'approvisionnement en eau potable (encore d'actualité) Mindelo devient, à l'époque, une ville réputée pour son effervescence et surtout pour ses filles. En effet, les prostituées y sont nombreuses comme dans beaucoup de ports et les bordels fleurissent. Les marins du monde entier y passent et laissent une descendance que la plupart ignorent l'existence, un fantastique métissage est ainsi créé et les filles en sont devenues encore plus jolies...


Les habitants sont d'un naturel ouvert et curieux, ayant toujours été en contact avec les cultures occidentales dont ils ont subit de fortes influences. Cela se ressent dans le langage courant ou avec notre mélange d'espagnol, d'anglais et de français on a parfaitement réussi à se faire comprendre pour toutes nos recherches et autres travaux à réaliser. Ils ont eux-même incorporé des mots étrangers dans leur langage quotidien.




Pour un navigateur, la façon de découvrir un endroit est toujours particulière car en escale, nous pensons d'abord au bateau, son entretien, ses réparations, son avitaillement, ses modifications et autres préparations qui nous font courir aux 4 coins d'une ville dans des zones ou le touriste « normal » n'ira pas forcément. Nous voilà donc partis chez Enacol, site chimique pour faire remplir nos bouteilles de gaz qui ne sont évidemment pas au standard local, puis traversée de la ville en diagonale pour trouver ici des rivets, là une pièce détachée de robinet, une poulie, du cordage, des oignons, du gingembre, des poivrons, du beurre, des œufs, des pommes de terre et une bouteille de grogue, le rhum local. Nous prenons notre temps pour faire nos emplettes car la dépression qui sévit en Europe génère une houle que nous retrouvons ici, donc pas de départ précipité. De plus, nous avons eu le nez creux quant au temps nécessaire aux formalités de sortie du territoire, en effet nous avons commencé vendredi en début d'après-midi et en croisant les doigts nous aurons fini lundi soir... Décidément une organisation « africaine » dans une « administration » c'est vraiment catastrophique, autant le savoir avant de commencer au risque d'y perdre patience, nous prendrons même le temps d'aller boire une bière face a la plage entre 2 bureaux afin de réajuster notre temps d'action à leur temps de réaction.

Globalement, on s'est, tout de même, laissé gagné par le charme nonchalant de Mindélo, cette ville n'a pourtant pas grand chose pour elle aujourd'hui quand on se contente de la regarder mais la gentillesse des gens que l'on découvre quant on y vit et cette décontraction permanente et naturelle font que cela désamorce toute envie d'aller vite. « Vite », ce mot ne doit même pas avoir de traduction en Criollo, langage local... Cela est énervant parfois, ce rythme qui n'est pas le notre, cette lenteur exagérée qui fait bondir l'homme pressé, mais, une fois ingurgitée, cette cadence va bien avec la température de ce mois de Décembre, 28°. Une fois passée l'épreuve du non-énervement, il faut réussir a supporter la musique quasi permanente mais aussi et surtout (et hélas) très forte. On ne sait pas d’où leur vient cette manie de mettre le volume à fond, de plus nous sommes en période de fête (c'est Noël ici aussi même si les représentations des rennes du traîneau du Père Noël en néons clignotant semblent décalées) et c'est donc musique partout, dans les rues, les magasins, les bars... difficile de trouver un endroit « pénard » en ces périodes festives... Seul le restaurant du suédois au cochon farci et au filet de bœuf (oui, chers parents nous y sommes retournés) arrive à nous distiller discrètement du Cesaria Evora, la « diva aux pieds nus » qui vient de nous quitter, ici à Mindélo, ce samedi.


Bon, bateau rempli de frais, winches graissés, bras de spi renforcés, support d'alternateur réparé et renforcé, bateau nettoyé (l'Harmattan, ce vent transportant une poussière rouge venant d’Afrique est passé par là...), renvoi de bastaques à poste, navigation préparée... On passe à la marina pour un plein de Gas-oil et d'eau et hop, on va pouvoir à nouveau prendre la mer...

Le marche central, passage oblige pour notre avitaillement...
Des metiers oublies, ici le vannier...

Le Club Nautique de Mindelo, haut lieu de tous les equipages en partance pour les Antilles ou l'Amerique du Sud...

mercredi 14 décembre 2011

Adieu LX2, bonjour LX5...

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LX2
Apres 5 ans de bons et loyaux services, 5 ans d'aventure, des milliers de kilometres et plus de 10.000 photos et films, mon "bon vieux" Lumix LX2 vient de succomber a une penetration maligne d'eau de mer... C'est ma faute, je m'etais habitue a son cote "baroudeur" a finir par le croire anti-choc et etanche comme ses congeneres type "sport" mais aux optiques decevantes...
Quel appareil apres de si belles annees en Lumix ? J' ai ete tente par une aventure ailleurs et suis alle voir chez Canon (mes anciens amours) et autres marques de "compact experts"... Le critere poids-encombrement l'emporte, moi qui aime bien avoir mon appareil toujours dans la poche de mon short, que ce soit a l'arriere des bennes de camions, en tete de mat ou en haut des montagnes... Ce sera donc un Lumix LX5 !

Le nouvel LX5...

lundi 5 décembre 2011

Archipel du Cap Vert, episode 2, l'ile de Santo Antao...

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Après quelques jours passés ensemble à Mindélo, la « grande » famille embarque a bord du Ferry de l'Armas pour traverser le « canal » (terme de marine) qui nous sépare de l'île de Santo Antao. Il nous faudra une petite heure de navigation un peu houleuse, chacun s'y accommodant a sa façon, certains en guettant les poissons volants, d'autres à l'aide de cachets et avec stoïcisme. Un « aluguer collectivos » (comprenez un micro-bus de marque japonaise) nous attend au débarcadère de Port Novo et nous fera passer sur le versant Nord.


L'île est d'une beauté surprenante avec ses montagnes imposantes et ses vallées profondes, souvent très verdoyantes grâce à son climat favorable et ses pluies régulières. L'archipel du Cap Vert compte 10 îles, celle-ci est la 2ème par sa taille. C'est une île très montagneuse avec 3 pics culminant à plus de 1800m alignés du Sud-Est au Nord-Ouest formant ainsi une chaîne qui sépare l'île en deux versants, l'un au Sud l'autre au Nord. Ce dernier, le plus découpé, présente des pics escarpés alternés de vallées profondes rendant l'ensemble vertigineux. Cette île surprend aussi par son contraste, mélange de végétation luxuriante et de terres arides. Le Nord, humide, est pourvu de plantations et de cultures, c'est la « zone verte » quand le sud reste sec. Le centre de l'île est très frais car il se situe sur les hauteurs et possède plusieurs variété d'espèces florale et végétales.



C'est vers Ponta do Sol, au Nord que nous nous dirigeons via l'inoubliable « estrada corda » (la route de la corde), il faut en effet avoir le cœur un peu accroché pour oublier les vertigineux précipices et apprécier les paysages qui s'étalent devant nos yeux. Les routes datent de l'époque portugaise du 19ème siècle et sont en pavés, le confort s'en ressent un peu et pour le bien de nos ulcères il ne faut pas imaginer avoir besoin de la résistance des faibles parapets faits de pierres sèches...

Le cratere de la Cova sur la route de la Corde

Le "centre ville" de Ponta do Sol
Ponta do Sol est un petit village de pêcheurs fait en faible partie de quelques maisons décrépies à l'architecture coloniale et le reste comme un peu partout sur l'archipel de ces affreux cubes de parpaings et de ciment gris sans charme. Malgré tout, le village dont le port de pêche domine en importance la place de la mairie est charmant grâce à la gentillesse des habitants, ses plats de poissons, ses pontches fait de grogue (rhum local) et de miel de canne et l'activité collégiale lors du retour des bateaux de pêche. Il est vrai que l'arrivée dans le port est sportive car ces barques, certes aux couleurs chatoyantes mais surpeuplées (en hommes et en poissons) doivent finement négocier un slalom entre les vagues de la barre et les roches à fleur d'eau, puis ceux restés a terre doivent hâler le bateau sur la cale, contrairement a l'Afrique tout est orchestré simplement et sans cris, c'en est beau. Puis le poisson est débarqué, soit pêcheurs à filets et leurs caisses de sortes de maquereaux brillants, soit pêcheurs à lignes et chasseurs avec énormes daurade coryphènes, thons, thazards et mérous. Ceux-ci sont pesés en public, vidés et nettoyés sur la cale et disparaissent dans les bassines des femmes qui s'en vont en portant leur chargement sur la tête. Les hommes pourront s'abandonner a quelques parties de cartes le reste de l'après midi jusqu'au soir.

l'activite du port de peche...

On trouve un peu d'ombre pour jouer apres le labeur du jour

L'entree du port... pas de commentaire sur les difficultes...

La photo de groupe...




C'est d'ici que nous partirons nous promener à pied soit vers le village isolé de Fontanhas, construit sur un haut rocher (prêt a s'écrouler) mais aux superbes points de vue soit, à partir du cratère de la Cova, la descente vertigineuse de la Ribeira do Paùl (prononcer « paoul ») jusqu'à Cabo de Ribeira. Nous allons sillonner les sentiers tortueux dans un premier temps parmi les pins et sapins, les cèdres, les eucalyptus et les mimosas dans lesquels seront taillés des cannes de marches pour aider les Dames du groupe familial à maintenir leur pied sûr sur ses sentiers rocailleux. Puis avec la baisse d'altitude (nous ferons 1500m de dénivelé!) apparaissent les fougères géantes, les plantations de canne à sucre, de bananiers, de goyaves et les plants de café. A l'intérieur des terres, l'activité est essentiellement agricole et la moindre parcelle de terre, aussi pentue soit-elle, est exploitée grâce à la culture en terrasse qui sculptent les flancs de montagnes de fines lignes parfaitement horizontales. Les précipices nous permettent d'observer le fond des vallées 1000m plus bas, les sentiers de chèvres sont raides et les ouvrages de soutènement des terrasses de culture sont autant d'énigmes quant à a leur construction tant l'accès y est difficile. On y rencontre de jeunes filles vendant les goyaves fraîchement cueillies ou le café à l'odeur forte de la récolte familiale, le tournant d'après ce seront des ânes menés sur leur parcelle d'herbe, plus loin encore des enfants jouent sur le chemin chaussés de simples claquettes, on en oublie pour un temps nos ampoules et autres douleurs au pied. Les fermettes aux toits de palmes abritent poules bruyantes, cochons et autres chiens aboyant sur notre passage au sein des plantations et au cœur des villages ombragés par les immenses arbres à pain...


Apres le col du cratere, le chemin visible a gauche de la photo descend vers la vallee

Une partie du groupe de randonneurs... lors d'une pause...

Plantations nouvelles...

On distingue les toits de palme des fermettes

Les "plumeaux" que l'on apercoit sont des plants de canne a sucre, le pont en bas est un aqueduc d'irrigation.

Le village de Fontanhas


Après un passage par la piscine et la bonne cuisine de notre hôtel « d'étape » à Porto Novo, nous embarquerons a nouveau pour Mindélo après cette petite semaine sur Santo Antao, qui restera notre notre plus belle escale du Cap Vert. Nous passerons encore quelques jours en compagnie de nos parents parfois en arpentant les rues désertes des lundis soirs de Mindélo à la recherche d'un hypothétique restaurant ouvert ou se remplissant la panse de cochons de lait farçi le lendemain en digérant le tout au bord de la piscine. Puis viendra le moment de se séparer, devant le palais du Gouverneur, car le vol est pour le lendemain matin, un au-revoir que nous avons fait court pour qu'il ne soit douloureux. Nous nous reverrons, nous le savons, bien avant que chacun de nous l'imagine.


Gamines galopant dans les rues de Punta do Sol apres l'ecole
Nous reprenons nos vies de marins après celle, momentanée, de touristes piétons avec tout les petits riens qui font que nos journées sont remplies et nous font arpenter les quartiers non-touristiques de la ville, lavage de linge, remplissage des bouteilles de gaz à l'usine, réparation du support d'alternateur d'arbre, réparation du hale bas et pontet d'écoute de grand-voile, vérification du spi, réparation du bras (de spi) cassé, mise en place d'un système de retour de la bastaque flottante, système de graissage de la barre à roue (...) puis l'avitaillement en vivre et en eau propre (pas si facile par ici), un prochain article sur Mindélo-city et nous pourrons commencer à lever la tête vers l'Ouest, notre prochaine destination...


vendredi 2 décembre 2011

De Sao Nicolau a Sao Vicente...

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Grande nouvelle qui nous fait chaud au cœur à tous les deux, nos parents viennent nous voir ici, au Cap Vert.

Nous quittons donc São Nicolau pour São Vicente, direction la marina de Mindélo... Les 5 premiers milles se feront à l'abri de l'île, puis à la pointe Ouest ou nous savons déjà que le vent forci habituellement, les moutons sont vraiment blanc, un ris est pris par précaution et 2 tours dans le génois. Ce seront 25 nœuds de vent qui vont nous accueillir à la sortie de la pointe, un 2éme ris est pris puis la trinquette sera envoyée en voile d'avant. Nous faisons route dans le 305, c'est un vent de N-NE... On est à 60° du vent apparent avec une houle très présente et des courants entre les îles qui lèvent un clapot qui inonde régulièrement le pont toutes écoutilles fermées... Vous l'avez compris, nous retrouvons ces allures de près que nous avions eu l'audace d'oublier. On sort les cirés, l'étrave enfourne dans les vagues, on marche 7 nœuds, il fait gris... A 30°C près, c'est une navigation d'hiver en Bretagne. A cette allure, nous nous affranchirons de ces 40 milles rapidement en laissant sur babord les îles de Razo, Branco et Santa Maria. Le vent baisse à l'entrée du tristement célèbre « Canal de São Vicente » que nous devons embouquer pour toucher la baie de Mindélo, nous conservons notre gréement « gros temps » car nous redoutons les accélérations dues au venturi. Le vent se lève progressivement, les fonds remontent de 1000m à 50m, nous empannerons puis enroulerons le génois à temps, car c'est 20 puis 30 puis 40 nœuds qui nous pousseront dans le canal. Nous filons 8 nœuds sous GV seule à 3 ris, nous nous glissons entre l'îlot dos Rassaros et la côte pour rentrer dans la baie en surfant. Nous affalerons en employant la technique de la prise de ris en route, c'est a dire sans se mettre bout-au-vent, en effet nous avons par le passé cassé des lattes en faisant faseyer la grand-voile avec autant de vent. Nous sommes à sec de toile et continuons à avancer à 3noeuds... Nous nous approchons des pontons, il y a 30/35 nœuds, rafales à 40, c'est, de plus, un système de pendilles qui fait s'entrechoquer les bateaux... Nous faisons demi-tour et allons mouiller dans la baie, l'avantage avec 40 nœuds c'est qu'on sait tout de suite si l'ancre à croché ou pas !... Il nous sera impossible d'envisager d'aller à terre en annexe retrouver nos parents fraîchement arrivés, en dehors des rafales c'est le clapot sec qui détrempe celui qui tente l'expérience de naviguer contre le vent quand il ne retourne pas les annexes. Nous nous consolerons car nous retrouverons nos amis de Ster-Vraz, les filles de Saltimbanque et rencontrons Cupidon (et son équipage), nous nous réunirons pour quelques apéro dînatoires avant qu'ils ne traversent direction la Barbade, Cayenne ou Antigua.

Le lendemain sera plus clément et nous pourrons retrouver nos parents. Après inspection des lieux, nous déciderons tout de même de rester au mouillage (s'il a résisté à 40 nœuds...), ultérieurement nous irons à la marina mais uniquement pour faire les pleins d'eau et de carburant. Pour l'heure nous préparons notre escapade avec les parents sur l'île de Santo Antao...

La terrasse de "l'Algarve" rue de Lisboa, en plein centre-ville, en face du marche central, des visages familiers nous y attendent...