mercredi 3 août 2011

Baiona, porte d'Espagne et retour du Nouveau Monde...

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La Pinta, littéralement «la Peinte» (celle qui est peinte), est l'une des deux caravelles de la première expédition de Christophe Colomb en Amérique, avec La Niña et la caraque Santa Maria, qui vont découvrir la première route aller-retour entre le Nouveau Monde et l'Europe.
Elle pouvait compter jusqu'à 30 hommes d'équipage et fut choisie pour ses qualités nautiques. Sous le commandement du capitaine Martin Alonso Pinzón, elle quitta le port de Palos de la Frontera la nuit du 3 août 1492.
À 2 heures le 12 octobre 1492, c'est depuis La Pinta qu'est crié « ¡Tierra! » (par un jeune marin du nom de Rodrigo de Triana) à l'approche de l'expédition sur l'île de Guanahani (probablement San Salvador aux Bahamas).
Le 1er mars 1493, la Pinta arriva à Baiona annonçant pour la première fois en Europe la découverte du Nouveau Monde... La commune de Baiona célèbre désormais le retour de la caravelle le premier week-end de mars.
Quand on arrive avec son propre bateau dans une ville comme celle-là on ne peut s'empécher de laisser cavaler son imagination et tenter de ressentir ce qu'ont pu vivre ces aventuriers, car c'est bien d'Aventure dont il s'agit...



Nous avions quitté l'avant dernière ria espagnole au petit jour et malgré un coucher de soleil prometteur la veille, c'est sous la brume que nous naviguons dans le dédale des bouées pour sortir de l'estuaire. Les cirés sont sortis et nous plaisantons car en hiver en Bretagne il fait le même temps, une pluie fine est en effet de la partie.
Le radar est en route et un membre d'équipage reste en permanence à la veille optique. Le vent est nul, puis se lève légèrement mais dans l'axe de notre route, décidemment nous devons payer notre joyeuse journée de navigation de la veille. Puis cette brume de mer qui ne constitue qu'une couche au ras de l'eau, se décide à se lever et nous laisse découvrir "la isla del faro" dans une ambiance cotonneuse...
La brume fini par laisser place au soleil et le vent adonne et nous permet d'envoyer de la toile et de couper le moteur. 16 à 17 noeuds de vent à 60°, c'est à 7 noeuds que nous entrons dans la Ria de Vigo. Deux marinas nous tendent les bras mais c'est devant la plage que nous irons mouiller, nous avons assez d'eau et plein d'énergie...

La Isla del Faro, l'Ile du Phare (pas foulés pour trouver le nom...), m'enfin elle nous est apparue jolie en robe de brume...

En Espagne tout est royal, alors c'est le Royal Club Nautique. Ca en impose, il faut montrer patte blanche ou avoir de l'assurance...

Les remparts de la forteresse du port.

Alors, on n'a pas mis de rond rouge mais on est au fond a gauche près de la plage...

Les remparts...


Elle a faillit tomber mais je fais attention, je lui donne la main !

Une tour qui surplombe l'Atlantique et qui à vu tant d'arrivées glorieuses et de départ vers l'Aventure...
Nous visiterons cette dernière étape espagnole, en effet, après avoir effectué nos dernières courses, jambon Serrano, jambon Pata Negra (divin), Chorizo (pour l'apéro), Riora (mon vin espagnol préféré), Chuffy (du horchata de chufa pour le petit dèj), paraguayos (grosses pêches de vigne), c'est de cette ville mythique que nous prendrons la mer pour le Portugal.

A noter: Baiona est jumelée avec Pornic.

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