dimanche 30 octobre 2011

César Manrique, le surréaliste engagé...

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César Manrique (1919 / 1992) est un artiste, peintre, architecte, sculpteur et défenseur de la nature de l'île de Lanzarote qui a influencé l'image de l'île volcanique de manière décisive.

Il va à l'école à Lanzarote et plus tard il suit un cours d'urbanisme à l'université de Ténérife, puis les beaux-arts de Madrid ou il obtient une maitrise en dessin et en peinture.
César Manrique passe ses vacances d'été avec la famille dans le nord-ouest de Lanzarote, dans un petit village de pêcheurs. Les falaises de la côte locale ainsi que la météo changeante avec ses jeux de couleurs sur les rochers l'ont déjà très impressionné dans sa jeunesse.
Comme précurseur du surréalisme, Nelson Rockefeller l'invite aux États-Unis où il expose pendant quatre ans. De retour à Lanzarote, César Manrique se décide à transformer son île natale en l'un des endroits les plus beaux du monde. Pour réaliser ce projet, il arrive à obtenir gain de cause auprès de Pepin Ramírez, un vieil ami de la famille, qui était devenu entre-temps le président du gouvernement des Canaries. Ce projet prévoit de n'autoriser que la méthode de construction traditionnelle de Lanzarote, de renoncer aux bâtiments de plus de deux étages et même de supprimer tous les panneaux publicitaires situés sur les bords des routes.
César Manrique arpente lui-même l'île pour convaincre la population d'adhérer au style architectural de Lanzarote.
En 1970, lors d'une excursion à Tahíche, César Manrique découvre un figuier dont l'extrémité verte pointe d'une coulée de lave noire figée.
Il décide alors de construire sa maison à cet endroit. Les propriétaires de cette terre ne veulent pas êtres payés car ils estiment qu'elle est sans valeur, et ils proposent même à César Manrique de prendre tout le terrain dont il a besoin. L'artiste découvre lors de la construction cinq bulles de lave qu'il transforme en différentes pièces à vivre. C'est ici que sa fondation a vu le jour en 1982.

C'est aussi à Manrique que l'on doit que le tourisme de masse reste modéré sur l'île. Il s'est engagé pour la conservation de l'identité culturelle et des paysages de son île natale, ce qui lui valut les honneurs posthumes du gouvernement de l'île qui s'est engagé à poursuivre le chemin que Manrique avait tracé...


Sa "maison" est une immense propriété d'une simplicité telle qu'on s'y sent bien rapidement...

Le salon blanc installé dans une de ces bulles de lave. La lave, fertile, permet aux arbres de pousser à l'intérieur et de sortir à l'air par le sommet de la bulle...

La piscine, puis plus en arrière le barbecue et une table pour y inviter une vingtaine de convives...

Une grande pièce a vivre, notez le mur et la baie vitrée a cheval sur la coulée de lave figée qui "avance" a l'intérieur de la maison...

On s'y sent bien dans cette maison... c'est reposant et beau.

Le salon rouge, dans une autre bulle de lave...

Le jardin intérieur et sa fresque murale...
Vos fidèles reporters en herbe, respectueux des actions menées par cet artiste pleinement engagé afin que l'environnement ne soit pas dénaturé par les griffes aveugles et destructrices de la promotion immobilière et de la publicité...
Chapeau César !

3 commentaires:

  1. Hoho! Te voilà donc barbu, mon loup des mers !
    Et Sandrine toujours aussi ravissante... malgré cette année de plus au compteur !!! ;D
    Bises à tous les deux

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  2. Superbe.... il n'y a que l'EST de la dernière photo...je remercie le ciel de ne pas avoir croisé ce personnage pendant nos virées nocturnes....une jolie casquette de capitaine et le Hadock n'a qu'a bien se tenir...
    Sans rancune mon druide...

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  3. Toujours aussi beaux tous les deux, chevelue (F), barbu (M), et poilus (F et M ?!? ) ça fait plaisir de voir vos bouilles bronzées. Je viendrai un jour visiter cette maison sublime, merci de me l'avoir fait découvrir. biz de Syb.

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