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Départ de Baiona sous vent mal orienté. De plus celui-ci, irrégulier, ne nous a pas offert une longue navigation comme nous l'espérions mais de la pluie. La brume omniprésente ajoutait à l'atmosphère morose... Une ambiance brestoise au mois de Novembre mais en plein été au Portugal !
"Allons nous réchauffer dans le port le plus proche, j'y ferai des muffins et on boira du chocolat chaud!" encouragea le mousse. Le Capitaine pris la décision qui s'imposait, faire une escale rapide et attendre que ce mois de Novembre fictif passe son chemin...
Nous traversons donc le grand port industriel puis remontons le Rio Lima, les instructions nautiques nous indiquent une marina juste avant le pont métallique de chemin de fer (construction Eiffel). Plus nous avançons moins nous voyons d'entrée... le courant nous pousse vers le pont sous lequel nous ne passons pas, il va donc falloir bientôt choisir: repartir ou inventer une marina !
Nous dépassons un ponton d'attente rempli lorsque nous apercevons un pont tournant s'ouvrir sur ... une marina! Celle-ci, bien nichée au coeur de la ville, est quasi invisible du fleuve. Un marinéro nous fait des signes: c'est pour nous que le pont est ouvert, le courant traversier ne nous aide pas à entrer dans ce port pour notre premier amarrage sur pendille. Nous nous mettons à couple du Rush "Ster Vraz" aidé par Julien et Lisenn, bretons de Pornichet en partance pour les Antilles.
Nous dépassons un ponton d'attente rempli lorsque nous apercevons un pont tournant s'ouvrir sur ... une marina! Celle-ci, bien nichée au coeur de la ville, est quasi invisible du fleuve. Un marinéro nous fait des signes: c'est pour nous que le pont est ouvert, le courant traversier ne nous aide pas à entrer dans ce port pour notre premier amarrage sur pendille. Nous nous mettons à couple du Rush "Ster Vraz" aidé par Julien et Lisenn, bretons de Pornichet en partance pour les Antilles.
Après nos formalités d'entrées et une douche chaude, nous partons faire 2 ou 3 courses rapides dans le village et là, surprise, c'est joli, mignon, plein de charme et invite à faire plus ample connaissance. Plus tard avec nos nouveaux amis et voisins, nous échangerons nos projets respectifs devant une grenadine et quelques biscuits... (Ricard, Confit de Canard et Cotes de Castillon), puis la météo du lendemain nous incite à découvrir Viala do Castelo... Nous y resterons 3 jours.
Humble village de pêcheurs au Moyen Âge, la cité connut un essor prodigieux au XVIe siècle, lorsque ses marins allèrent pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve et développèrent leurs relations commerciales avec les villes hanséatiques. De cette époque datent les demeures manuélines et Renaissance qui font aujourd'hui le charme de la vieille ville. Après une période de déclin consécutive à l'accession du Brésil à l'indépendance (début du XIXe siècle) et à la guerre civile, la ville est redevenue un actif centre de pêche en haute mer. Industries (bois, céramique, pyrotechnie, constructions navales), tourisme et artisanat (costumes, broderies) contribuent à sa prospérité.
L'Eglise St Dominique (XVIéme) est ce qui reste de l'ancien couvent de Santa-Cruz fondé par le dominicain Frei Bartolomeu. |
Grands habitués des funiculaires (c'est le 2ème de l'année, un record!) nous avons emprunté celui qui monte à la Basilique Sainte Lucie (Santa Luzia). |
C'est dans cette ville du Portugal que nous sera confirmé que la plupart des Portuguais parlent français et qu'il vaut mieux conserver son espagnol pour l'espagne (bredouillant en ce qui nous concerne) même si les 2 langues se ressemblent car, culturellement, il existe encore ce souvenir de l'occupation espagnole qui à sabré l'essor de ce pays qui à dominé le monde autrefois...
Chouette votre blog! Et oui, un bon plat d'hiver sur Traou Mad, c'est chouette, irons-nous jusqu'aux Antilles si on ne peut pas y manger toutes ces bonnes choses ?!^^ Mouhahaha! Bises ventées du bout du ponton ;-)
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