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Nous nous sommes arrétés dans la baie de Larédo, connue par beaucoup de français car la ville de Larédo est une station balnéaire essentiellement peuplée de français... Ce sont en effet des promoteurs immobiliers français qui, les premiers, ont présenti le développement possible de cette baie aux 5 Km de plage de sable et ses criques protégées. Lesdits projets immobiliers ont été commercialisés en France et c'est donc tout naturel que l'on parle français dans les rues de Larédo.
Nous, des immeubles de béton et des vacanciers français ne nous attirent pas plus que cela, c'est donc vers Santona, sa petite soeur de l'autre coté de la baie, que nous sommes allés planter notre ancre, la crique est à l'abri et notre faible tirant d'eau nous permet d'être isolé.
Que dire de Santona ??? Cela n'est pas la première fois que nous avons ce sentiment, c'est une ville qui, du bord, donne envie d'y aller et une fois à terre, on regrette... C'est fade, limite moche avec un arrière gout de banlieue, une ville "has-been" ou il a du se passer des choses du temps de la pêche et des conserveries d'anchois mais c'est fini, les derniers soubresauts sont passés et la ville est éteinte économiquement. Nous avons de la chance c'est dimanche et c'est l'heure du "paséo" (la promenade du soir dans toute l'Espagne, chacun s'habille et sort seul ou accompagné et bavarde en marchant) il y a donc un peu de monde dans les rues mais c'est une ville qui inspire le sentiment de "c'était mieux avant".
Nous n'y feront qu'une brève escale, nous sommes sur la route de Santander...
Balade sur les hauteurs de Santona, aux pieds de la Vierge, et coup d'oeil sur notre mouillage: le rond rouge. |
La grande descente est amorcée... encore quelques tapas et cap au sud.... Superbes photos... on continue mes breizh...et à chaque stop... de la culture et de la gastronomie.....
RépondreSupprimerSpirit of Traou Mad dit:
RépondreSupprimerDu bateau, du vent, du soleil, de la nourriture du ventre et de l'esprit... Que demander de plus mon cher Mimi ?