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Ancien port de commerce et de pêche fondé par les rois de Navarre, cette ville convoitée depuis son origine (XIIéme siècle), fut attaquée, assiégée, défendue, prise, reprise et détruite à maintes reprises... Incendiée 12 fois dont 6 fois intégralement, reconstruite 12 fois, les traces qu'elle en conserve sont comme les évocatrices balafres sur le visage qui font d'un homme un guerrier.
Digne et fière, on voyage à travers ses différentes époques en longeant les ruines de ses remparts tournés vers la mer, puis en foulant les jardins du Miramar, la « maison de vacances » de la Reine Marie Christine ainsi que les différents batiments datant de la "belle époque". Les constructions le long de la plage montrent, ensuite, l'élan du renouveau architectural voulu au 19ème siècle par les habitants et commerçants de la ville afin d'oublier son passé de garnison. Elle a su devenir la ville la plus cosmopolite d'Europe au début du siècle accueillant des personnages aussi variés que Mata Hari, Trotski ou Maurice Ravel, plus récemment Franco puis le siège de l'ETA activiste.
Résistante et rebondissante, San Sebastian est été élue « Capitale européenne de la Culture 2016 ». Jeune, elle propose de très belles vagues de surf attirant une clientèle mondiale sur Zurriola sa plage Est. Traditionnelle, c'est ici, dans la « Concha », sa plage Ouest qu'est élue tous les ans la meilleure équipe de trainière basque. Festive, c'est dans les rues de ses vieux quartiers que, tous les soirs, les générations s'y promènent pour y discuter, boire un verre et manger les meilleurs « pinchos » du monde. Douce, sa promenade le long de la plage se rempli dès les heures moins chaudes de la journée, on s'habille et on marche en discutant en profitant d'un air encore à 23°.
Pour nous, elle est agréable, malgré un mouillage rouleur, le matin ensoleillé nous extirpe du lit pour un petit dèj en extérieur, puis plongeon du bateau, rinçage à l'eau claire puis lecture, musique et bricoles à bord, promenade à terre, puis baignade à nouveau, re-lecture puis promenade à nouveau jusqu'à l'heure des pinchos...
Bon, on attend l'arrivée de notre voile puis on s'en va sinon on va rester là...
bravo pour le reportage
RépondreSupprimerJasione
merci pour le reportage et bravo pour la peche
RépondreSupprimerjasione vous embrasse
Bon vent aux espagnols.
RépondreSupprimerGrands travaux enfin terminés.
Bonne navigation
Nous pensons à vous et nous nous contentons de la piscine de Lionel.
Maman Maryvonne