samedi 7 mai 2011

Pélerinage à Saint Gilles Croix de Vie...

Bon... finalement les élements n'ont pas acceptés que nous allions aux Sables, en effet le vent à pris un malin plaisir à s'orienter pile-poil dans la direction que nous voulions prendre et nos bords de près à 110°... Nous avons fait bon gré contre mauvaise fortune et avons rallié Saint Gilles Croix de Vie qui, nous l'avouons, ne nous tentait guère à la lecture de son approche sur les guides marines. Nous avions tord, il faut juste éviter le reflux au plus fort de la marée et le tour est joué pour remonter jusqu'au centre de ces 2 anciennes communes Saint Gilles d'un coté du pont et Croix de Vie de l'autre n'en faisant plus qu'une aujourd'hui. Ce petit village à l'atmosphère détendue d'une station balnéaire avec une saveur d'un port de pêche thonnier offre une ambiance de place de village, de plage et de bordure de cours d'eau à la fois...
C'est, de plus, le lieu de Naissance des chantiers BENETEAU fondés en 1884. Notre Idylle, fabriqués en 1984 est de la série "Centennial" célébrant le centenaire du chantier naval. Nous irons donc nous recueillir sur les lieux initiaux de ce chantier avec une pensée pour Benjamin BENETEAU cet homme innovant à l'histoire riche.



Benjamin Bénéteau, (né le 30 Novembre 1859, mort en 1928) est le fondateur en 1884 des chantiers navals Bénéteau.


Issu d’une famille de six enfants, ses parents ont du mal à joindre les deux bouts et à l’élever. À douze ans, Benjamin est adopté par ses oncles, François et Napoléon Houyère, riches hommes d'affaires et tous deux vieux baroudeurs des mers. François décide de faire de son neveu un homme. Il le fait embarquer comme mousse sur Élisa. Mais Benjamin a du mal à se faire au métier et, de surcroît, il souffre du mal de mer. En fait, Benjamin va trouver sa voie en 1879, à l’âge de 20 ans, en effectuant son service militaire - d’une durée de 4 ans - à la Corderie Royale de Rochefort. C’est là qu’il manifeste un goût véritable pour le dessin de marine et qu’il croque ses premières esquisses de navires. Il passe bientôt son diplôme d'architecte naval. À cette époque, il embarque aussi sur une canonnière, La Tactique, qui le conduit en Argentine.
En 1884, Benjamin Bénéteau signe le plan d’une goélette de 20 mètres. Ce dessin figure toujours en bonne place à l’entrée du siège social du Groupe Bénéteau, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Cette année-là, il crée aussi le premier chantier Bénéteau, Quai des Greniers, à Saint-Gilles… La volonté d’innover chevillée au corps, il observe beaucoup les coques des navires anglais, le «must » de l’époque et décide que ses bateaux seront différents de ceux de ses concurrents : plus rapides et mieux adaptés aux besoins. En 1908, il prône l’emploi des bateaux à moteur pour les pêcheurs. Mais ceux-ci y voient un danger. Alors, pour les persuader, il sort lui-même en mer. Au retour, les femmes des conserveries, qui ont débrayé, lui jettent des pierres. La police à cheval, des Sables-d’Olonne et de La Roche-sur-Yon, intervient pour ramener l’ordre. Mais il en faut plus pour intimider Benjamin qui poursuit l’aventure. En 1912, le chantier construit son premier voilier : le Père Peinard. Toute une philosophie. À la mort de Benjamin, en 1928 à l'âge de 68 ans, André Bénéteau, son fils, et sa femme Georgina (les parents d’Annette) reprennent le chantier. Ils ont tous les deux 21 ans. André Bénéteau produit des thoniers et des chalutiers. Il fait évoluer les lignes de carène et adapte des moteurs plus puissants à ses bateaux : les pêcheurs qui rentrent les premiers au port vendent en effet leur poisson plus cher. Bientôt un empire sera créé : les chantiers navals Bénéteau...
[source wikipédia]

1 commentaire:

  1. Ami de la culture, bonjour. C'est toujours aussi beau et aussi intéressant de suivre vos aventures. Plein de bises. Syb.

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