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L'économie coloniale développa sur l'île de Marie-Galante les cultures du tabac, de l'indigo, du café et du coton. Mais dès le 17éme siècle, les planteurs ont fait de la canne à sucre une très importante source de revenus. Elle se maintint aux 19ème siècle et 20ème siècle, s'adaptant à l'abolition de l'esclavage et à la grande crise sucrière.
De cette culture de la canne, Marie-Galante a hérité un surnom : l'île aux cent moulins. On dénombrait en 1818 un peu plus d'une centaine de moulins, qui permettaient de broyer la canne. Le jus qui en était tiré était transformé en sucre ou en rhum. Les moulins étaient originellement actionnés par des bœufs, puis des moulins à vent apparurent, à leur tour concurrencés par des moulins à vapeur.
Aujourd'hui une sucrerie (usine de Grande Anse) et trois distilleries (Bellevue, Bielle, Poisson) subsistent à Marie-Galante. Le rhum blanc agricole qui y est produit fait l'objet d'une appellation d'origine. Il est classé AOC (59°), l'île est aussi réputée pour son sirop de batterie, unique et delicieux.
Certains appellent Marie-Galante la Grande Galette à cause de sa forme arrondie de 15 km de diamètre et non à cause des nombreux bretons qui viennent déguster son rhum...
Les Caraïbes lui donnèrent pour nom Aïchi ou Aulinagan, terre à coton, puis l'île fut baptisée le 3 novembre 1493 Maria Galanda, lors du second voyage de Christophe Colomb, prenant ainsi le nom de sa caravelle.
Marie-Galante est aussi très généreuse en paysages de cartes postales, ici la plage de Moustique en allant vers le Vieux Fort. |
Quand on vous dit qu'on est débordés, il faut sans arrêt faire attention aux noix de cocos... |
L'anse Canot dans le fond, mouillage tranquille, joie des eaux claires autour du bateau... |
L'îlet du vieux fort... |
"Gueule grand-gouffre" |
Vestiges de la "grande époque" ou chaque propriétaire avait son propre moulin, sa propre distillerie dans son domaine... |
Un petit pied à terre à la campagne... |
Marie-Galante est une île lente et calme, ou le temps s'est arrété il y a 2 siècles... il n'y a pas grand-chose et le peu d'urbanisme qui est présent mériterait une destruction aveugle tant le béton n'a rien à faire dans une île comme celle-ci. On peut s'y promener à pied le long des sentiers, en VTT, en scooter et en bus. Les falaises, les récifs coraliens, la mangrove, la campagne et ses plants de cannes, son bétail, ses moulins, ses distilleries, ses plages, ses petits "lolos" (restaurants simples) et l'éternelle gentillesse des gens du soleil méritent un détour pour le voyageur qui passe à proximité...
Bonjour,
RépondreSupprimerQuelle chance vous avez, le soleil, la tranquilité et les bons repas !!
Ici en Alsace la nuit -15 sans commentaire.
Bon vent à vous deux, le récit d'Eric est
captivant.
Claude
Claude est un peu jaloux mais il peut se rattraper sur la mirabelle et le schnaps !
RépondreSupprimerLa flammekuche c'est pas mal non plus.
Bisous à tous et surtout aux marins
Jean Paul et Maryvonne
D'accord l'Alsace est une belle région mais quand même la chaleur manque sauf l'été.
SupprimerBisous à vous deux
Claude