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Madère, que dire d'elle ? C'est difficile car elle est belle et on s'y sent bien. C'est beau et il fait bon, c'est reposant, simple et enchanteur...
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Superbe église Jésuite du centre-ville de Funchal |
Madère... On pourrait la nommer l'île aux tunnels car le caractère très montagneux de l’île impose de rouler quasiment tout le temps avec les phares de voiture tellement il y a de tunnels... mais ce pourrait aussi être l'île aux fleurs, car elle en est recouverte. Les fleurs poussent partout, dans les jardins bien sur mais ceux-ci n'arrivent plus à contenir toutes ces fleurs et ces dernières ont fini par prendre place dans tous les endroits ou il n'y avait rien, les champs, les terrains abandonnées, les zones sauvages, les bords des routes, les montagnes... Bien entendu, le climat subtropical accorde une végétation subtropicale, ce pourrait donc être aussi l'île aux plantes car celles-ci sont ici chez elles et le combat de l'homme pour conserver sa place est permanent. Les fougères arborescentes, les palmiers, les immenses eucalyptus nous envoient sous des latitudes d'habitude plus « équatoriales » mais, par ailleurs, c'est aussi l'île des contrastes car sur certains versants de montagnes on y trouve des chênes, des châtaigniers, des sapins, de la lande et des ajoncs qui nous ramènent en Bretagne ou en Irlande. Les sommets (altitude max de Madère : 1818m) accrochent les nuages et les brumes renforcent ces images fantomatiques propres aux terres celtes.
Mais c'est aussi une terre agricole car on y voit grand nombre de bananiers en culture ainsi que des vignes sur la totalité de l'île, en effet n'oublions pas le célèbre vin de Madère au procédé unique et découvert par hasard lors des grandes traversées d'autrefois ou on augmentait le taux d'alcool pour améliorer la conservation puis on s’aperçut que les mouvement du bateau ainsi que les fortes températures dans les cales accélérait le vieillissement et améliorait ce vin transporté en barriques de chêne. Les procédés d'aujourd'hui s'inspirent de cette découverte. Agriculture et tropiques, on ne peut éviter, outres les éternelles mangues, les célèbres Maracuja aux goût si divin, que les français les appellent « fruits de la passion », notre bateau en est rempli et les effluves qui s'en dégagent y font régner une ambiance délicieuse.
Nos corbeilles de fruits sont remplies, notre bar à de nouvelles bouteilles de digestif et d'apéritif, nos yeux et notre mémoire sont remplis de paysages de montagne, nous allons pouvoir mettre le cap sur une autre destination : le Maroc...
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L'Atlantique, la montagne, les fleurs... |
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A 1818m d'altitude, entre brumes et soleil... et pluies ! |
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On a eu des petits copains pas farouches du tout lors d'un pique nique en montagne, celui-ci partage un morceau de choco avec moi... |
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La côte Nord, très abrupte avec ses cultures en terrasses et ses routes vertigineuses.
Madère posséde les 2ème plus hautes falaises au monde. |
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La côte Nord, sauvage et tourmentée. |
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La partie Ouest de l'île, moins abrupte et le paradis des bananes... |
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La partie Sud (Camara do Lobos), avec ses villages de pêcheurs et... ses restaurants de fruits de mer :) |
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